XLIV. (Ib. XIX, 18. 19.)
Sur .les paroles que la peur inspire à Loth. — « Loth leur dit: Seigneur, puisque votre serviteur a trouvé grâce devant vous et que vous avez signalé votre justice à mon égard, en me conservant la vie; considérez, je vous prie, que je ne puis me sauver sur la montagne,que les maux m'y atteindront peut-être et que je mourrai. » Il ne se confiait pas même à Dieu, qu'il reconnaissait dans les anges. C'était déjà sous cette inspiration qu'il parlait, lorsqu'il consentit à livrer ses filles. Comprenons par là que ses paroles relatives au déshonneur de ses enfants ne doivent point faire autorité, pas plus que le manque de confiance en Dieu, qui s'appuierait sur son exemple.