XI. (Ib. V, 21.)
De la malédiction prononcée sur la femme soupçonnée d'adultère. — Quand le mari amène sa femme qu'il soupçonne d'adultère, voici les paroles que l'Écriture met sur les lèvres du prêtre : « Que le Seigneur la maudisse, et l'ait en exécration. » Or, le grec porte ici enorkion. Ce mot paraît renfermer un serment imprécatoire, comme dans cette phrase : Que pareille chose ne m'arrive point! et plus clairement : Que telle et telle chose m'arrive, si je ne fais point ceci! C'est dans ce sens que le prêtre dit « Que le Seigneur te maudisse et t'ait en exécration; » ce qui revient à dire : Que sur toi tombent les imprécations de ceux qui jureront Que pareille chose ne leur arrive, ou qu'elle leur arrive s'ils ne font ceci ou cela!