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Werke Augustinus von Hippo (354-430) Expositio quarumdam propositionum ex epistula ad Romanos Explication de quelques propositions de l'Épître aux Romains

LVIII.

« Car je suis certain , » il ne dit pas : « Je pense ; il est pleinement convaincu, que ni la mort» quelle qu'elle soit, ni la promesse « d'une vie » temporelle, ni les autres choses qu'il énumère ensuite, ne peuvent détourner de l'amour de Dieu 1, un homme qui croit. Personne donc ne peut opérer cette séparation: ni celui qui menace de la mort; car le fidèle qui croit en Jésus-Christ, vivra même en mourant : ni celui qui promet la vie; car c'est lui-même qui donne la vie éternelle, et en comparaison de celle-ci, la promesse d'une vie temporelle n'est digne que de mépris. « Un ange » ne le pourrait pas non plus, car, dit l'Apôtre, « si un ange descendu du ciel, vous annonçait autre chose que ce que vous avez appris, qu'il soit anathème 2 ; Ni aucune principauté » ennemie, parce que le Christ a lui-même dissipé leurs légions et celles des puissances, triomphant en lui-même destines et des autres 3 ; « Ni les choses présentes, ni les choses futures, » c'est-à-dire ni les choses temporelles qui sont: les unes, des sources de plaisir ou de souffrances, les autres des sources d'espérance ou de crainte ; « Ni la force, » et ici il faut entendre la force qui nous résiste et dont il est dit en saint Matthieu : «Personne n'enlèvera les biens du fort, si auparavant il n'a lié le fort 4 ; « Ni ce qu'il y a de plus profond : » souvent en effet le vain désir de connaître ce qu'on ne peut découvrir, ou du moins ce que l'on découvre inutilement, soit dans les hauteurs du ciel, soit dans les profondeurs de l'abîme, sépare de Dieu, si la charité n'en triomphe; car la charité porte les hommes vers lesbiens solides et spirituels non parle charme trompeur des choses extérieures, mais par les attraits intérieurs de la vérité ; « Ni aucune autre créature. » Cette dernière expression peut s'entendre de deux manières: ou bien des créatures visibles, parce que nous, c'est-à-dire nos âmes, nous sommes aussi des créatures mais des créatures invisibles; la pensée de l'Apôtre serait alors que les autres créatures, en d'autres termes, que l'amour de nos corps ne peut nous séparer de l'amour de Dieu: ou bien on peut dire en toute assurance qu'aucune autre créature ne peut opérer cette séparation, parce que entre Dieu et nous, il n'y en a anémie qui puisse faire obstacle ou mettre un empêchement quelconque à notre union avec lui. Car, au dessus de l'âme humaine, qui a la raison en partage, il n'y a plus de créatures, mais Dieu seul.


  1. Ib. 38, 38,39.  ↩

  2. Gal. I, 8, 9.  ↩

  3. Colos. II, 15.  ↩

  4. Matt, XII, 29. ↩

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Explication de quelques propositions de l'Épître aux Romains

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