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«Alors vous recevrez le sacrifice de justice1. Maintenant pour nos fautes vous recevez le sacrifice d’une âme brisée, d’un coeur contrit et humilié, alors on ne vous offrira plus qu’un sacrifice de justice, uniquement des louanges. « Bienheureux ceux qui habitent vos demeures, ils vous béniront éternellement2 ». Voilà le sacrifice de justice. « Quant aux offrandes et aux holocaustes ». Qu’appelle-t-on holocaustes ? L’offrande entièrement consumée par le feu. Quand le corps de la victime était brûlé entièrement par le feu de l’autel, ce sacrifice prenait le nom d’holocauste. Que le feu divin nous consume entièrement, qu’une sainte ferveur nous absorbe. Quelle ferveur? « Nul ne peut se dérober à ses feux3 ». Quelle ferveur encore ? L’Apôtre l’a dit: « Ayons la ferveur de l’esprit4 ». Non-seulement que notre âme, que notre corps aussi soit embrasé de ce feu de la divine sagesse, afin de mériter là haut l’immortalité ; que notre holocauste s’élève jusqu’à absorber la mort dans sa victoire5. « On fera en votre honneur des offrandes et des holocaustes, et l’on placera la chair des veaux sur vos autels ». Pourquoi des veaux? Qu’y choisira le Seigneur? Est-ce l’innocence du jeune âge, ou l’affranchissement du joug de la loi?
