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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Discours sur les Psaumes
DISCOURS SUR LE PSAUME LXVIII.
DEUXIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME LXVIII.

8.

« Que leurs yeux s’obscurcissent afin eu qu’ils ne voient point, tenez leur dos toujours incliné ». Telle est la conséquence. Dès lors que leurs yeux sont obscurcis de peur qu’ils ne voient, il est de rigueur que leur dos soit toujours courbé. D’où vient cela? C’est qu’après avoir cessé de connaître les choses d’en haut, leurs pensées ont dû s’occuper des choses de la terre. Celui-là n’a point le dos courbé, qui sait comprendre Les coeurs en haut. Car il se dresse pour attendre l’espérance qui nous est réservée dans le ciel, surtout s’il y envoie ce trésor qui doit suivre son coeur1. Mais ceux qui ne comprennent point l’espérance d’une vie future, sont aveuglés déjà, et s’occupent des choses d’ici-bas : c’est avoir le dos courbé. Telle est la maladie dont le Seigneur guérit cette femme de l’Evangile, que Satan avait enchaînée depuis dix-huit ans, qui était courbée et que redressa le Sauveur. Comme il avait opéré cette guérison le jour du sabbat, les Juifs en furent scandalisés il était bien juste que ces hommes courbés2 se scandalisassent de la voir redressée : « Tenez leur dos sans cesse incliné »,


  1. Matth. VI, 21. ↩

  2. Luc, XIII, 16.  ↩

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