31.
Après avoir énuméré les plaies de l’Egypte, le Psalmiste continue : « Il mena son peuple comme des brebis, et le conduisit comme un troupeau dans le désert. Il les conduisit dans l’espérance, et ils furent sans crainte, et la mer couvrit leurs ennemis1 ». Voilà ce qui se produit d’une manière d’autant plus avantageuse, qu’elle est plus intérieure, alors que Dieu arrache notre âme à la puissance des ténèbres, et nous transfère dans des pâturages spirituels ; nous devenons les brebis de Dieu, marchant dans cette vie comme dans un désert, puisque nul ne comprend notre foi. Aussi l’Apôtre a-t-il dit : « Votre vie est cachée en Dieu avec le Christ2 ». Nous arrivons ensuite à l’espérance, car « l’espérance est notre salut ». Nous ne devons plus craindre, « car si Dieu est avec nous, qui sera contre nous3? » La mer a englouti nos ennemis, parce que le baptême nous a remis nos péchés.