21.
«Qu’elle soit pour lui comme le vêtement dont il se couvre1 ». Déjà il a été parlé du vêtement, pourquoi cette répétition? Est-ce que cette expression : « Il s’est couvert de la malédiction comme d’un vêtement », est bien différente de celle-ci, où l’on ne dit plus se revêtir, mais se couvrir? On se revêt d’une tunique, on se couvre d’un manteau. Que signifie cette expression, sinon que l’on se glorifie de son iniquité en présence des hommes? « Et comme la ceinture», dit le Prophète, « qu’il a toujours sur les reins ». Or, la ceinture donne plus de liberté, pour le travail, à l’ouvrier, qu’elle ne laisse point embarrassé dans les plis de ses vêtements. Il se fait donc de la malédiction une ceinture, celui qui commet le mal, non par surprise, mais avec préméditation, et qui s’accoutume tellement au mal, qu’il y est toujours disposé. Aussi le Prophète a-t-il dit: « Comme la ceinture qu’il a toujours sur les reins ».
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Ps. CVIII, 19. ↩