5.
Observer ces préceptes, c’est « régler ses paroles pour le jugement1 ». Les actes sont des paroles qui nous défendront au jugement, et ce jugement ne sera point sans miséricorde pour l’homme qui aura lui-même fait miséricorde. « Car il ne sera point ébranlé éternellement2 » celui qui, placé à droite, entendra ces paroles : « Venez, ô bénis de mon Père, recevez le royaume qui vous a été préparé dès l’origine du monde3 ». Et dans ce jugement il ne sera question que de leurs oeuvres de miséricorde. Il entendra donc : Venez, ô bénis de mon Père; parce que « la race des justes sera bénie », de même aussi « la mémoire du juste sera éternelle « et il ne craindra point cette parole sévère4», qu’il doit entendre prononcer contre ceux qui seront à gauche : « Allez au feu éternel, préparé à Satan et à ses anges5 ».