4.
«Je vous confesserai, ô mon Dieu,dit le Prophète, dans la droiture de mon coeur, quand j’aurai appris les jugements de votre justice1». Ce n’est point là une confession de péché, mais une confession de louange, dans le même sens que parlait celui qui était sans péchés et qui disait: « Je vous confesse, ô mon Père, Seigneur de la terre et du ciel2» ; et comme il est écrit au livre de l’Ecclésiastique : « Vous direz dans votre confession : Toutes les oeuvres du Seigneur sont parfaitement bonnes3. « Je vous confesserai », dit le Psalmiste, « dans la droiture de mon coeur ». Assurément, si mes voies sont redressées, je vous confesserai, parce que ce sera votre ouvrage, et qu’à vous en sera due la gloire, et non à moi. C’est alors que « je vous confesserai parce que j’aurai appris les jugements de votre justice », si mon coeur est droit, c’est-à-dire si mes voies sont redressées pour garder vos ordonnances. De quoi me servirait en effet de les avoir apprises, si mon coeur perverti me fait marcher dans les voies de l’erreur? Car elles ne feront point ma joie, mais ma condamnation.