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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Discours sur les Psaumes
DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII.
ONZIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME CXVIII.

4.

C’est donc proclamer bien haut la grâce de Dieu, que demander au Seigneur de nous poser une loi, comme le fait le Prophète qui connaissait la loi selon la lettre. Mais parce que la lettre tue, et que l’esprit vivifie1, il demande à faire par l’esprit ce qu’il savait par la lettre, de peur que cette connaissance d’un précepte négligé ne le rende coupable d’une prévarication nouvelle. Toutefois, connaître une loi comme on doit la connaître, c’est-à-dire comprendre ce qu’elle ordonne, pourquoi elle a été donnée à ceux qui ne devaient point l’observer; quelle en était l’utilité en cela même qu’elle est survenue pour faire abonder le péché2, c’est ce que ne saurait faire un homme, à moins que Dieu ne lui en ait donné l’intelligence. Aussi le Prophète a-t-il ajouté : « Donnez-moi l’intelligence, et je sonderai votre loi, et je la garderai de tout mon coeur3 ». Lorsqu’en effet un homme a sondé la loi, qu’il est arrivé à ces hauteurs qui en font toute l’essence, il doit alors aimer Dieu de tout son coeur, de toute son âme, de tout son esprit, et son prochain comme lui-même. Ces deux commandements renferment la loi et les Prophètes4. Voilà ce qu’il semble promettre à Dieu, quand il dit:

« Et je la garderai de tout mon coeur ».


  1. II Cor. III, 6. ↩

  2. Rom. V, 20. ↩

  3. Ps. CXVIII, 34. ↩

  4. Matth. XXII, 37-40. ↩

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