7.
« Il part du haut des cieux », ou plutôt il nous vient du Père, non point d’une manière temporelle, mais par une génération éternelle. « Et sa course aboutit au sommet des cieux (Ps. XVIII, 7 )». Et parce qu’il est pleinement Dieu, il arrive à l’égalité de son Père. « Et nul ne se dérobe à ses feux », car le Verbe divin s’étant fait chair, et s’étant revêtu de notre mortalité pour habiter parmi nous (Jean, I, 14 ) , n’a permis à aucun homme de prendre pour excuses les ombres de la mort, puisque la mort elle-même a ressenti la chaleur du Verbe.