4.
« Agréez, Seigneur, les offrandes volontaires de ma bouche1 »; c’est-à-dire, puissent-elles vous plaire, ne les rejetez point, mais approuvez-les. Or, par ces sacrifices de la bouche, peuvent très-bien s’entendre les sacrifices de louanges qu’exhale un cri d’amour et non la crainte d’une servile nécessité. De là cette autre parole: « Je vous offrirai des sacrifices volontaires2». Mais pourquoi ajouter: « Et enseignez-moi vos jugements? » Le Prophète n’avait-il pas dit plus haut : « Je ne me suis point écarté de vos jugements? » Comment l’a-t-il pu, s’il ne les connaissait point? Et s’il les connaissait, comment dit-il ici: « Enseignez-moi vos jugements ? » En est-il ici comme de ces autres paroles: « Vous avez fait acte de douceur envers votre serviteur », après lesquelles il dit : « Enseignez-moi votre douceur? » paroles que nous avons expliquées comme le cri d’une âme qui progresse, et qui demande que l’on ajoute encore à ce qu’elle a déjà reçu.