7.
« Mon âme », dit-il, « a gardé vos témoignages, je les ai aimés souverainement1 »; ou comme on lit en certains exemplaires « elle les a aimés », c’est-à-dire « mon âme » les a aimés; c’est garder les témoignages de Dieu que ne point y renoncer. Tel est le devoir des martyrs, puisque martyres et témoignages sont identiques. Mais comme il ne sert de rien d’endurer les flammes pour les témoignages de Dieu, si l’on n’a point la charité2, le Prophète ajoute : « Je les ai aimés souverainement ». Auparavant il avait dit: « J’ai aimé vos commandements »; puis, au verset suivant: « J’ai gardé et aimé vos commandements » ; puis ensuite, ce sont les témoignages et les préceptes qu’il a gardés. Voici le texte : « J’ai gardé vos préceptes et vos témoignages3». Celui qui les aime les garde pleinement et avec joie. Mais il arrive souvent qu’en gardant les préceptes de Dieu, nous avons pour ennemis ceux qui ne veulent point qu’on les garde; c’est alors qu’il faut les garder avec plus de courage, de peur que la persécution ne fasse apostasier.