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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Discours sur les Psaumes
DISCOURS SUR LE PSAUME CXXII.

7.

Ecoutons donc 1a parole d’un homme que l’on châtie, et nous-mêmes parlons par sa bouche, quand même nous serions heureux. Qui ne sent point qu’on le châtie, quand il est malade ou en prison, quand il est dans les chaînes, quand il tombe entre les mains des voleurs? Il se sent frappé quand les méchants lui suscitent quelque chagrin. C’est un grand sentiment qui nous fait comprendre que nous sommes frappés, lors même que nous sommes heureux. L’Ecriture ne dit point au livre de Job que la vie humaine est pleine de tentations, mais bien : « La vie de l’homme sur la terre n’est-elle pas une tentation1?» C’est donc la vie tout entière qu’il appelle une tentation. Donc ta vie entière, ici-bas, ce sont là tes plaies. Pleure donc tout le temps que tu vis ici-bas, soit dans la prospérité, soit dans quelque tribulation dis alors : « J’ai levé mes yeux vers vous, ô Dieu qui habitez le ciel ». Tiens-les fixés sur cette main du Seigneur qui t’a condamné au châtiment, et à qui tu dis dans un autre psaume « Vous avez châtié l’homme u à cause de son iniquité, et vous avez fait sécher mon âme comme l’araignée2 ». Crie vers la main qui te frappe, et dis « Ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous ». N’est-ce point là le cri de l’homme que l’on frappe : « Ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous?»


  1. Job, VII, 1.  ↩

  2. Ps. XXXVIII, 12. ↩

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