20.
Puis s’adressant à Babylone: « O fille de Babylone», s’écrie le Prophète, «malheur à toi1 ». Malheur à toi dans ton allégresse, malheur dans ta confiance, malheur dans tes inimitiés. «Malheur à toi, fille de Babylone ». Cette même cité est nommée Babylone et fille de Babylone; comme on dit Jérusalem et fille de Jérusalem, Sion et fille de Sion, l’Eglise et la fille de l’Eglise. Le nom de fille s’entend de la succession, le nom de mère désigne sa supériorité. Tout d’abord il y eut une ville de Babylone; mais des habitants ont-ils subsisté jusqu’aujourd’hui ? Par la succession des temps elle est devenue fille de Babylone. « Malheur à toi donc, ô fille de Babylone, bienheureux celui qui te rendra les maux que tu nous a faits2». Malheur à toi, honneur à lui.