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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Discours sur les Psaumes
DISCOURS SUR LE PSAUME CXXXVIII.

9.

Il me semble entendre dans ce psaume la voix des Gentils qui se souviennent à leur tour de leur incrédulité. « Car le Seigneur a renfermé tous les hommes dans l’incrédulité, afin de les prendre tous en pitié1 . Vous m’avez formé, vous avez mis votre main sur moi. Votre science de moi est admirable, elle s’élève et je ne saurais l’atteindre ». C’est-à-dire: vous avez mis votre main sur moi, vous m’avez paru admirable, et quoique je fusse avec vous, je ne vous comprenais pas. Qu’il m’était facile de voir le visage de mon père, quand je lui disais:

« Donnez-moi le bien qui me doit échoir». Mais depuis que je suis dans cette région lointaine, et que je meurs de faim2, que la douleur est devant moi, je ne puis recouvrer ce que j’ai perdu. « Votre science de moi est infiniment admirable ». A cause de mon péché, cette science est pour moi un mystère, elle est incompréhensible. Quand l’orgueil ne m’avait point éloigné de vous, je pouvais vous contempler. « Votre science de moi est admirable, elle s’élève, et je ne pourrai l’atteindre ». Sous-entendez, par moi-même. « Je ne pourrai l’atteindre par mes forces »; et quand je le pourrai ce sera par vous.


  1. Rom. XI, 32.  ↩

  2. Luc, XXXV, 12—17. ↩

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