10.
«C’est vous, Seigneur, qui m’avez tiré des entrailles maternelles (Id. 10 ) ». C’est vous qui n’avez tiré, non-seulement du sein d’une vierge, car telle est la condition de tout homme, de naître en sortant du sein de sa mère; mais vous m’avez tiré du sein de cette nation juive où est encore enveloppé dans les ténèbres, sans arriver à la lumière du Christ, celui qui met son salut dans l’observation extérieure du sabbat, dans la circoncision, et autres cérémonies. «Vous êtes mon espérance dès la mamelle de ma mère ». Seigneur, vous êtes mon espoir, non-seulement depuis que j’ai sucé les mamelles de la Vierge, car vous l’étiez bien auparavant; mais depuis que vous m’avez arraché aux mamelles, comme aux entrailles de la synagogue, afin de me soustraire au lait d’une coutume charnelle.