2.
« C’est vers vous, Seigneur, que j’élève mon âme 1», par de spirituels désirs, elle qui rampait sur la terre par ses charnelles convoitises. « Mon Dieu, j’ai mis en vous mon espoir, et je n’en rougirai point 2». Seigneur, ma confiance en moi m’a réduit à ces infirmités de la chair; j’abandonnais Dieu pour être moi-même comme un Dieu, et voilà que le moindre animal me fait craindre la mort, et que j’ai dû rougir de mon orgueil dérisoire; maintenant que j’espère en vous seul, plus de confusion pour moi.