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On Continence
27.
There are also they who, in doing open service to evil demons, contain from pleasures of the body, that, through their means, they may satisfy unlawful pleasures, the violence and glow whereof they contain not. Whence also, (to name one case, and pass over the rest in silence by reason of the length of the discourse,) certain come not near even unto their own wives, whilst, as though clean, they essay through magic arts to gain access unto the wives of others. O marvellous continence, nay rather, singular wickedness and uncleanness! For, if it were true continence, the lust of the flesh ought rather to contain from adultery, than, in order to commit adultery, from marriage. Forsooth marriage continence is wont to ease this lust of the flesh, and to check its curb but thus far, that neither in marriage itself it run riot by immoderate license, but that a measure be observed, either such as is due to the weakness of the spouse, unto whom the Apostle enjoins not this, as of command, but yields it as of permission; 1 or such as is suited for the begetting of sons, which was formerly the one alone occasion of sexual intercourse to both holy fathers and mothers. But continence doing this, that is, moderating, and in a certain way limiting in married persons the lust of the flesh, and ordering in a certain way within fixed limits its unquiet and inordinate motion, uses well the evil of man, whom it makes and wills to make perfect good: as God uses even evil men, for their sake whom He perfects in goodness.
1 Cor. vii. 6 ↩
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De la continence
27.
Il est aussi des hommes qui, tout en servant les démons, s'abstiennent des voluptés corporelles pour s'abandonner plus librement à d'infâmes plaisirs dont l'ardeur les dévore. Je veux éviter les longueurs, mais comme je dois parler, je ne citerai qu'un exemple. On voit des hommes éviter tout contact avec leurs épouses, et recourir à la magie pour jouir de femmes étrangères. Quelle étrange continence, ou plutôt quelle corruption, quelle infamie ! Supposez la continence véritable: si un époux enchaîne en lui-même les mouvements de la concupiscence, ce sera pour éviter l'adultère et non pour s'y abandonner. En effet, le propre de la continence conjugale, c'est de donner une certaine satisfaction à la concupiscence charnelle, mais en y apportant une certaine modération; de la contenir dans la sphère conjugale, et d'y garder un mode approprié, soit à la faiblesse de l'autre époux, selon la condescendance dont parle l'Apôtre1, soit à la génération des enfants. Cette génération, de la part des pères et des mères guidés par l'Esprit de Dieu, a toujours été l'unique motif du devoir conjugal. En agissant ainsi, en modérant, et, pour ainsi parler, en limitant aux époux la concupiscence de la chair, en fixant des bornes à ses mouvements inquiets et désordonnés, l'homme fait un usage légitime de ce qui est mal et veut en faire sortir le bien. En cela il imite Dieu lui-même qui se sert des hommes mauvais pour aider à la perfection des justes.
I Cor. VII, 6. ↩