2.
Nous exceptons d'abord les plaisanteries, qui n'ont jamais passé pour des mensonges car le ton même dont on les prononce et l'affection de celui qui se les permet dénotent, de la manière la plus évidente, qu'il n'y a là aucune intention de tromper, bien qu'un ne dise pas la vérité. Mais les âmes parfaites doivent-elles employer les plaisanteries ? C'est une autre question que nous n'avons pas intention de traiter ici. Nous mettons donc les plaisanteries de côté, et nous commençons par ce point: Ne pas traiter de menteur celui qui ne ment pas.