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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Civitate Dei

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De civitate Dei (CCSL)

Caput XXVII: De masculo, qui si octauo die non fuerit circumcisus , perit anima eius, quia testamentum dei dissipauit.

Item potest mouere, quomodo intellegi oporteat quod hic dictum est: masculus, qui non circumcidetur carnem praeputii sui octauo die, interibit anima illa de genere eius, quia testamentum meum dissipauit, cum haec nulla culpa sit paruuli, cuius dixit animam perituram, nec ipse dissipauerit testamentum dei, sed maiores, qui eum circumcidere non curarunt; nisi quia etiam paruuli, non secundum suae uitae proprietatem, sed secundum communem generis humani originem omnes in illo uno testamentum dei dissipauerunt, in quo omnes peccauerunt. multa quippe appellantur testamenta dei exceptis illis duobus magnis, uetere et nouo, quod licet cuique legendo cognoscere. testamentum autem primum, quod factum est ad hominem primum, profecto illud est: qua die ederitis, morte moriemini. unde scriptum est in libro, qui ecclesiasticus appellatur: omnis caro sicut uestis ueterescit. testamentum enim a saeculo: morte morieris. cum enim lex euidentior postea data sit, et dicat apostolus: ubi autem non est lex, nec praeuaricatio, quo pacto in psalmo quod legitur uerum est: praeuaricatores aestimaui omnes peccatores terrae, nisi quia omnes legis alicuius praeuaricatae sunt rei, qui aliquo peccato tenentur obstricti? quamobrem si etiam paruuli, quod uera fides habet, nascuntur non proprie, sed originaliter peccatores, unde illis gratiam remissionis peccatorum necessariam confitemur, profecto eo modo, quo sunt peccatores, etiam praeuaricatores legis illius, quae in paradiso data est, agnoscuntur; ut uerum sit utrumque, quod scriptum est, et: praeuaricatores aestimaui omnes peccatores terrae, et: ubi lex non est, nec praeuaricatio. ac per hoc, quia circumcisio signum regenerationis fuit et non inmerito paruulum propter originale peccatum, quo primum dei dissipatum est testamentum, generatio disperdet, nisi regeneratio liberet, sic intellegenda sunt haec uerba diuina, tamquam dictum sit: qui non fuerit regeneratus, interibit anima illa de genere eius, quia testamentum dei dissipauit, quando in Adam cum omnibus etiam ipse peccauit. si enim dixisset: quia hoc testamentum meum dissipauit, nonnisi de ista circumcisione intellegi cogeret; nunc uero, quoniam non expressit cuiusmodi testamentum paruulus dissipauerit, liberum est intellegere de illo testamento dictum, cuius dissipatio pertinere posset ad paruulum. si autem hoc quisquam nonnisi de ista circumcisione dictum esse contendit, quod in ea testamentum dei, quoniam non est circumcisus, dissipauerit paruulus, quaerat locutionis aliquem modum, quo non absurde possit intellegi, ideo dissipasse testamentum, quia licet non ab illo, tamen in illo est dissipatum. uerum sic quoque animaduertendum est nulla in se neglegentia sua iniuste interire incircumcisi animam paruuli nisi originalis obligatione peccati.

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La cité de dieu

CHAPITRE XXVII.

DE LA RÉPROBATION PORTÉE CONTRE TOUT ENFANT MALE QUI N’AVAIT POINT ÉTÉ CIRCONCIS LE HUITIÈME JOUR, COMME AYANT VIOLÉ L’ALLIANCE DE DIEU.

On peut encore demander comment il faut interpréter ceci: « Tout enfant mâle qui ne sera point circoncis le huitième jour sera « exterminé comme infracteur de mon alliance ». Ce n’est point l’enfant qui est coupable, puisque ce n’est pas lui qui a violé l’alliance de Dieu, mais bien les parents qui n’ont pas eu soin de le circoncire. On doit répondre à cela que les enfants même ont violé l’alliance de Dieu, non pas en leur propre personne, mais en la personne de celui par qui tous les hommes ont péché1. Aussi bien, il y a d’autres alliances que celles de l’Ancien et du Nouveau Testament, La première alliance que Dieu fit avec l’homme est celle-ci: « Du jour où vous mangerez de ce fruit, vous mourrez2 »; ce qui a donné lieu à cette parole de l’Ecclésiastique : « Tout homme vieillira comme un vêtement ». Tel est l’arrêt porté dès l’origine du siècle : « Vous mourrez de mort3 ». En effet, comment cette parole du Prophète : « J’ai regardé tous les pécheurs du monde comme des prévaricateurs4», pourrait-elle s’accorder avec cette autre de saint Paul : « Où « il n’y a point de loi, il n’y a point de prévarication5 », si tous ceux qui pèchent n’étaient pas coupables de la violation de quelque loi? C’est pourquoi, si les enfants mêmes, comme la foi nous l’enseigne, naissent pécheurs, non pas proprement, mais originellement, d’où résulte la nécessité du baptême pour remettre leurs péchés, il faut croire aussi qu’ils sont prévaricateurs à l’égard de cette loi qui a été donnée dans le paradis terrestre, en sorte qu’il est également vrai de dire qu’où il n’y a point de loi, il n’y a point de prévarication, et que tous les pécheurs du monde sont des prévaricateurs. Ainsi, comme la circoncision était le signe de la régénération, c’est avec justice que le péché originel, qui a violé la première alliance de Dieu, perdait ces enfants, si la régénération ne les sauvait, Il faut donc entendre ainsi ces paroles de l’Ecriture : « Tout enfant mâle, etc. », comme si elle disait: Quiconque ne sera point régénéré périra, parce qu’il a violé mon alliance lorsqu’il a péché en Adam avec tous les autres hommes. Si elle avait dit: Parce qu’il a violé cette alliance que je contracte avec vous, on ne pourrait l’entendre que de la circoncision; mais comme elle n’a point exprimé quelle alliance l’enfant a violée, il est permis de l’entendre de celle dont la violation peut se rapporter à lui par voie de solidarité. Si toutefois quelqu’un prétend que cela doit s’appliquer exclusivement à la circoncision, et que l’enfant qui n’a point été circoncis a violé en cela l’alliance, il faut qu’il cherche une manière raisonnable de dire qu’une personne a violé une alliance, quoique ce ne soit pas elle qui l’ait violée, mais d’autres qui l’ont violée en lui ; outre qu’il est injuste qu’un enfant, qui demeure incirconcis sans qu’il y ait de sa faute, soit réprouvé, à moins qu’on ne remonte à un péché d’origine.


  1. Rom. V, 12. ↩

  2. Gen. II, 17.  ↩

  3. Eccli. XIV, 18, sec. LXX.  ↩

  4. Ps. CXVIII, 119.  ↩

  5. Rom. IV, 15. ↩

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