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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Civitate Dei

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De civitate Dei (CCSL)

Caput XXXI: Quae in Abdia et Naum et Ambacu de salute mundi in Christo praenuntiata reperiantur.

Tres prophetae de minoribus, Abdias, Naum, Ambacum, nec tempora sua dicunt ipsi, nec in chronicis Eusebii et Hieronymi, quando prophetauerint, inuenitur. Abdias enim positus est quidem ab eis cum Michaea, sed non eo loco, ubi notantur tempora, quando Michaeam prophetasse ex eius litteris constat; quod errore neglegenter describentium labores alienos existimo contigisse; duos uero alios commemoratos in codicibus chronicorum, quos habuimus, non potuimus inuenire. tamen quia canone continentur, nec ipsi oportet praetereantur a nobis. Abdias, quantum ad scripturam eius adtinet, omnium breuissimus prophetarum, aduersus Idumaeam loquitur, gentem scilicet Esau, ex duobus geminis filiis Isaac, nepotibus Abrahae, maioris illius reprobati. porro si Idumaeam modo locutionis, quo intellegitur a parte totum, accipiamus positam esse pro gentibus: possumus de Christo agnoscere, quod ait inter cetera: in monte autem Sion erit salus et erit sanctum; et paulo post in fine ipsius prophetiae: et adscendent, inquit, resaluati ex monte Sion, ut defendant montem Esau, et erit domino regnum. apparet quippe id esse conpletum, cum resaluati ex monte Sion, id est ex Iudaea credentes in Christum, qui praecipue agnoscuntur apostoli, adscenderunt, ut defenderent montem Esau. quomodo defenderent, nisi per euangelii praedicationem saluos faciendo eos qui crediderunt, ut eruerentur de potestate tenebrarum et transferrentur in regnum dei? quod consequenter expressit addendo: et erit domino regnum. mons enim Sion Iudaeam significat, ubi futura praedicta est salus et sanctum, quod est Christus Iesus. mons uero Esau Idumaea est, per quam significata est ecclesia gentium, quam defenderunt, sicut exposui, resaluati ex monte Sion, ut esset domino regnum. hoc obscurum erat, antequam fieret; sed factum quis non fidelis agnoscat? Naum uero propheta, immo per illum deus: exterminabo, inquit, sculptilia et conflatilia, ponam sepulturam tuam; quia ueloces ecce super montes pedes euangelizantis et adnuntiantis pacem. celebra, Iuda, dies festos tuos, redde uota tua; quia iam non adicient ultra, ut transeant in uetustatem. consummatum est, consumptum est, ablatum est. adscendit, qui insufflat in faciem tuam, eripiens te ex tribulatione. quis adscenderit ab inferis et insufflauerit in faciem Iudae, hoc est Iudaeorum discipulorum, spiritum sanctum, recolat qui meminit euangelium. ad nouum enim testamentum pertinent, quorum dies festi ita spiritaliter innouantur, ut in uetustatem transire non possint. porro per euangelium exterminata sculptilia et conflatilia, id est idola deorum falsorum, et obliuioni tamquam sepulturae tradita iam uidemus et hanc etiam in hac re prophetiam conpletam esse cognoscimus. Ambacum de quo alio quam de Christi aduentu, qui futurus fuerat, intellegitur dicere: et respondit dominus ad me et dixit: scribe uisum aperte in buxo, ut adsequatur qui legit ea; quia adhuc uisio ad tempus, et orietur in fine et non in uacuum; si tardauerit, sustine eum, quia ueniens ueniet et non morabitur?

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La cité de dieu

CHAPITRE XXXI.

SALUT DU MONDE PAR JÉSUS-CHRIST PRÉDIT PAR ABDIAS, NAHUM ET HABACUC.

Trois des petits prophètes, Abdias, Nahum et Habacuc, ne disent rien du temps où ils ont prophétisé, et l’on n’en trouve rien non plus dans les chronologies d’Eusèbe et de Jérôme. Il est vrai qu’elles joignent Abdias à Michée ; mais je pense que c’est une faute de copiste ; car elles mettent Abdias sous Josaphat, et il est certain que Michée n’est venu que longtemps après. Pour les deux autres, nous ne les avons trouvés mentionnés dans aucune chronologie. Toutefois, comme ils sont reçus parmi les livres canoniques, il ne faut pas que nous les omettions. Abdias, le. plus court de tous les Prophètes, parle contre le peuple d’Idumée, c’est-à-dire contre Esaü, l’aîné des deux enfants d’Isaac, qui fut réprouvé. Que si par l’Idumée nous entendons toutes les nations, en prenant la partie pour !e tout, comme cela est assez ordinaire dans le langage, nous pouvons fort bien appliquer à Jésus-Christ ce qu’il dit entre autres choses:

« Le salut et la sainteté seront sur la montagne de Sion1 » ; et un peu après, sur la fin de cette prophétie : « Ceux qui ont été rachetés de la montagne de Sion s’élèveront pour défendre la montagne d’Esaü et y faire régner le Seigneur». Il est évident que ceci a été accompli, lorsque ceux qui ont été rachetés de la montagne de Sion, c’est-à-dire les fidèles de la Judée, et surtout les Apôtres, se sont élevés pour défendre la montagne d’Esaü. Comment l’ont-ils défendue, si ce n’est par la prédication de l’Evangile, en sauvant ceux qui ont cru, et les tirant de la puissance des ténèbres pour les faire passer au royaume de Dieu ? c’est ce qui est ensuite exprimé par ces paroles: « Afin d’y faire régner le Seigneur ». En. effet, la montagne de Sion signifie la Judée, où devait commencer le salut et paraître la sainteté, qui est Jésus-Christ; et la montagne d’Esaü est l’Idumée, figure de l’Eglise des Gentils, que ceux qui ont été rachetés de la montagne de Sion ont défendue, comme je viens de le dire, pour y faire régner le Seigneur. Cela était obscur avant de s’accomplir ; mais qui ne le comprend depuis l’événement?

Pour le prophète Nahum, voici comme il parle, ou plutôt comme Dieu parle par lui: « Je briserai, dit-il, les idoles taillées et celles qui sont de fonte, et je les ensevelirai, parce que voici sur les montagnes les pieds légers de ceux qui portent et annoncent la paix. Juda, solennisez vos fêtes et offrez vos voeux; car vos jours de fête ne vieilliront plus désormais. Tout est consommé, tout est accompli. Celui qui souffle contre votre face et qui délivre de l’affliction va monter2 ». Qui est monté des enfers et qui a soufflé l’Esprit-Saint contre la face de Juda, c’est-à-dire des Juifs ses disciples? Je le demande à quiconque a lu l’Evangile. Ceux dont les fêtes se renouvellent, de telle sorte qu’elles ne peuvent plus vieillir, appartiennent au Nouveau Testament, Du reste, nous voyons les idoles des faux dieux détruites par I’Evangile et comme ensevelies dans l’oubli; et nous reconnaissons cette prophétie encore accomplie en ce point. Quant à Habacuc, de quel autre avénement que celui du Sauveur peut-il parler, quand il dit: « Le Seigneur me répondit : Ecrivez nettement cette vision sur le buis, afin que celui qui la lira l’entende. Car cette vision s’accomplira en son temps, à la fin, et ce ne sera pas une promesse vaine. S’il tarde à venir, attendez-le en patience, car il va venir sans délai 3 ».


  1. Abdias, 17, 21, sec. LXX.  ↩

  2. Nahum, I, 14. ↩

  3. Habacuc, II, 2 et 3.  ↩

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