• Accueil
  • Œuvres
  • Introduction Instructions Collaboration Sponsors / Collaborateurs Copyrights Contact Mentions légales
Bibliothek der Kirchenväter
Recherche
DE EN FR
Œuvres Augustin d'Hippone (354-430)

Traduction Masquer
La cité de dieu

CHAPITRE XIV.

LES CONSOLATIONS DIVINES N’ONT JAMAIS MANQUÉ AUX SAINTS DANS LA CAPTIVITÉ.

On se plaint que des chrétiens aient été emmenés captifs. Affreux malheur, en effet, si les barbares avaient pu les emmener quelque part où ils n’eussent point trouvé leur Dieu ! Ouvrez les saintes Ecritures, vous y apprendrez comment on se console dans de pareilles extrémités. Les trois enfants de Babylone furent captifs; Daniel le fut aussi, et comme lui d’autres prophètes; le divin consolateur leur a-t-il jamais fait défaut? Comment eut-il abandonné ses fidèles tombés sous la domination des hommes, celui qui n’abandonne pas le Prophète jusque dans les entrailles de la baleine1? Nos adversaires aiment mieux rire de ce miracle que d’y ajouter foi; et cependant ils croient sur le témoignage de leurs auteurs qu’Arion de Méthymne, le célèbre joueur de lyre, jeté de son vaisseau dans la mer, fut reçu et porté au rivage sur le dos d’un dauphin2. Mais, diront-ils, l’histoire de Jonas est plus incroyable. Soit, elle est plus incroyable, parce qu’elle est plus merveilleuse, et elle est plus merveilleuse, parce qu’elle trahit un bras plus puissant.


  1. Jon. II. ↩

  2. Hérodote, I, ch. 23, 24; Ovide, Fastor., li. II, vers 80 et sq. ↩

Edition Masquer
De civitate Dei (CCSL)

Caput XIV: De captiuitate sanctorum, quibus numquam diuina solacia defuerunt.

Sed multi, inquiunt, Christiani etiam captiui ducti sunt, hoc sane miserrimum est, si aliquo duci potuerunt, ubi deum suum non inuenerunt. sunt in scripturis sanctis huius etiam cladis magna solacia. fuerunt in captiuitate tres pueri, fuit Daniel, fuerunt alii prophetae; nec deus defuit consolator. sic ergo non deseruit fideles suos sub dominatione gentis, licet barbarae, tamen humanae, qui prophetam non deseruit nec in uisceribus beluae. haec quoque illi, cum quibus agimus, malunt inridere quam credere, qui tamen in suis litteris credunt Arionem Methymnaeum, nobilissimum citharistam, cum esset deiectus e naui, exceptum delphini dorso et ad terras esse peruectum. uerum illud nostrum de Iona propheta incredibilius est. plane incredibilius quia mirabilius, et mirabilius quia potentius.

  Imprimer   Rapporter une erreur
  • Afficher le texte
  • Référence bibliographique
  • Scans de cette version
Les éditions de cette œuvre
De civitate Dei (CCSL)
Traductions de cette œuvre
La cité de dieu
The City of God Comparer
Zweiundzwanzig Bücher über den Gottesstaat (BKV) Comparer
Commentaires sur cette œuvre
The City of God - Translator's Preface

Table des matières

Faculté de théologie, Patristique et histoire de l'Église ancienne
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Mentions légales
Politique de confidentialité