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La cité de dieu
CHAPITRE XXIII.
CE QU’IL FAUT ENTENDRE PAR LE CORPS ANIMAL ET PAR LE CORPS SPIRITUEL, ET CE QUE C’EST QUE MOURIR EN ADAM ET ÊTRE VIVIFIÉ EN JÉSUS-CHRIST.
De même que nous appelons corps animaux ceux qui ont une âme vivante, ainsi on nomme corps spirituels ceux qui ont un esprit vivifiant. Dieu nous garde toutefois de croire que ces corps glorieux deviennent des esprits! ils gardent la nature du corps, sans en avoir la pesanteur ni la corruption. L’homme alors ne sera pas terrestre, mais céleste, non que le corps qui a été tiré de la terre cesse d’être, mais parce que Dieu le rendra capable de demeurer dans le ciel, en ne changeant pas sa nature, mais ses qualités. Or, le premier homme, qui était terrestre et formé de la terre1, a été créé avec une âme vivante et non avec un esprit vivifiant, qui lui était réservé comme prix de son obéissance. C’est pourquoi il avait besoin de boire et de manger pour se garantir de la faim et de la soif, et il n’était pas immortel par sa nature, mais seulement par le moyen de l’arbre de vie qui le défendait de la vieillesse et de la mort; il ne faut donc point douter que son corps ne fût animal et non spirituel, et cependant, il ne serait point mort, s’il n’eût encouru par son péché l’effet des menaces divines, condamné dès ce moment à disputer au temps et à la vieillesse, à l’aide des aliments dont la bonté de Dieu lui a continué le secours, une vie que son obéissance aurait pu prolonger à jamais.
Alors donc que nous entendrions aussi de cette mort sensible qui sépare l’âme d’avec le corps ce que Dieu dit aux premiers hommes: « Du jour que vous mangerez de ce fruit, vous « mourrez2», on ne devrait point trouver étrange que cette séparation de l’âme et du corps ne se fût pas faite dès le jour même qu’ils mangèrent du fruit défendu, Dès ce jour, en effet, leur nature fut corrompue, et, par une séparation très-juste de l’arbre de vie, ils tombèrent dans la nécessité de mourir, avec laquelle nous naissons tous. Aussi, l’Apôtre ne dit pas que le corps mourra, « mais qu’il est mort à« cause du péché, et que l’esprit est vivant à cause de la justices. Et il ajoute : « Si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus-Christ habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus-Christ donnera aussi la vie à vos corps mortels, parce que son Esprit habitera en vous3 ». Ainsi donc le corps, qui n’a maintenant qu’une âme vivante, recevra alors un esprit vivifiant; mais, quoiqu’il ait une âme vivante, l’Apôtre ne laisse pas de dire qu’il est mort, parce qu’il est soumis à la nécessité de mourir, au lieu que dans le paradis terrestre, quoiqu’il eût une âme vivante sans avoir encore un esprit vivifiant, on ne pouvait pas dire qu’il fût mort, parce qu’il n’avait point péché et qu’il n’était pas encore sujet à la mort. Or, Dieu ayant marqué la mort de l’âme (qui a lieu lorsqu’il la quitte), en disant: « Adam, où es-tu? » et celle du corps (qui arrive quand l’âme l’abandonne), en disant encore: « Vous êtes terre, et vous retournerez en terre4 », il faut croire qu’il n’a rien dit de la seconde mort, parce qu’il a voulu qu’elle fût cachée dans l’Ancien Testament, la réservant pour le Nouveau, où elle est ouvertement déclarée, afin de faire voir que cette première mort, qui est commune à tous, vient du premier péché, qui d’un seul homme s’est communiqué à tous. Quant à la seconde mort, elle n’est pas commune à tous, à cause de ceux que Dieu a connus et prédestinés de toute éternité »,comme dit l’Apôtre, « pour être conformes à l’image de son Fils, afin « qu’il fût l’aîné de plusieurs frères5 » ; ceux-là, en effet, la grâce du Médiateur les en a délivrés.
Voici comment l’Apôtre témoigne que le premier homme a été créé dans un corps animal. Voulant distinguer notre corps, qui est maintenant animal, de ce même corps qui sera spirituel dans la résurrection, il dit : « Le corps est semé plein de corruption, et il ressuscitera incorruptible; il est semé avec ignominie, et il ressuscitera glorieux; il est semé dans la faiblesse, et il ressuscitera dans la vigueur; il est semé corps animal, et il ressuscitera corps spirituel ». Et pour montrer ce que c’est qu’un corps animal : « Il est écrit», ajoute-t-il, « que le premier homme a été créé avec une âme vivante ». L’Apôtre veut donc qu’on entende par ces paroles de l’Ecriture : « Le premier homme a été créé avec une âme vivante6», qu’il a été créé avec un corps animal; et il montre ce qu’il faut entendre par un corps spirituel, quand il ajoute : « Mais le second Adam a été rempli d’un esprit vivifiant » ; par où il marque Jésus-Christ, qui est ressuscité d’une telle manière qu’il ne peut plus mourir. Il poursuit et dit : « Mais ce n’est pas le corps spirituel qui a été formé le premier, c’est le corps animal, et ensuite le spirituel »; par où il montre encore plus clairement qu’il a entendu le corps animal dans ces paroles : « Le premier homme a été créé avec une âme vivante », et le spirituel, quand il a dit: « Le second Adam a été rempli d’un esprit vivifiant ».
Le corps animal est le premier, tel que l’a eu le premier Adam (qui toutefois ne serait point mort s’il n’eût péché), tel que nous l’avons depuis que la nature corrompue par le péché nous a soumis à la nécessité de mourir, tel que Jésus-Christ même a voulu l’avoir d’abord; mais après vient le spirituel, tel qu’il est déjà dans Jésus-Christ comme dans notre chef et tel qu’il sera dans ses membres lors de la dernière résurrection des morts.
L’Apôtre signale ensuite une notable différence entre ces deux hommes, lorsqu’il dit « Le premier homme est terrestre et formé de la terre, et le second est céleste et descendu du ciel, Comme le premier homme a été terrestre, ses enfants aussi sont terrestres; et comme le second homme est céleste, ses enfants aussi sont célestes. De même donc que nous portons l’image de l’homme terrestre, portons aussi l’image de l’homme céleste7 ». Ce que dit ici l’Apôtre commence maintenant en nous par le sacrement de la régénération, ainsi qu’il le témoigne ailleurs par ces paroles: « Tous, tant que vous êtes, qui avez été «baptisé en Jésus-Christ, vous vous êtes revêtus de Jésus-Christ8 »; mais la chose ne s’accomplira entièrement que lorsque ce qu’il y a d’animal en nous par la naissance sera devenu spirituel par la résurrection; car, pour me servir encore des paroles de saint Paul : «Nous sommes sauvés par l’espérance9». Or, nous portons l’image de l’homme terrestre à cause de la désobéissance et de la mort qui sont passées en nous par la génération, et nous portons celle de l’homme céleste à cause du pardon et de la vie que nous recevons dans la régénération par le médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme10, qui est cet homme céleste dont veut parler saint Paul, parce qu’il est venu du ciel pour se revêtir d’un corps mortel et le revêtir lui-même d’immortalité11. S’il appelle aussi les enfants du Christ célestes, c’est qu’ils deviennent ses membres par sa grâce pour faire ensemble un même Christ. Il déclare encore ceci plus expressément dans la même épître, quand il dit: « La mort est venue par un homme, et la résurrection doit aussi venir par un homme; car comme tous meurent en Adam, ainsi tous revivent en Jésus-Christ12 » c’est-à-dire dans un corps spirituel qui sera animé d’un esprit vivifiant. Ce n’est pas toutefois que tous ceux qui meurent en Adam doivent devenir membres de Jésus-Christ, puisqu’il y en aura beaucoup plus qui seront punis pour toute l’éternité de la seconde mort; mais l’Apôtre se sert du terme général de tous, pour montrer que comme personne ne meurt qu’en Adam dans ce corps animal, personne ne ressuscitera qu’en Jésus-Christ avec un corps spirituel. Il ne faut donc pas s’imaginer que nous devions avoir à la résurrection un corps semblable à celui du premier homme avant le péché : alors même, le sien n’était pas spirituel, mais animal; et ceux qui sont dans un autre sentiment ne se rendent pas assez attentifs à ces paroles du grand docteur : « Comme il y a, dit-il, un corps animal, il y a aussi un corps spirituel, ainsi qu’il est écrit Adam, le premier homme, a été créé avec une âme vivante ». Peut-on dire qu’il soit ici question de l’âme d’Adam après le péché? évidemment non; car il s’agit du premier état où l’homme a été créé, et l’Apôtre rapporte ce passage de la Genèse pour montrer justement ce que c’est que le corps animal.
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I Cor. xv, 47. ↩
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Gen. II, 17. ↩
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Rom. VIII, 10, 11. ↩
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Gen. III, 9, 19. ↩
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Rom. VIII, 28, 29. ↩
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Gen. II, 7. ↩
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I Cor. XV, 42-49. ↩
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Galat. III, 27. ↩
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Rom, VIII, 24. ↩
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I Tim.II,5. ↩
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Saint Augustin parait ici penser à l’hérésie des Valentiniens, qui prétendaient que le corps de Jésus-Christ n’était pas un corps humain, mais un corps spirituel et céleste. Voyez le livre de saint Augustin : Des hérésies (haer. 11). ↩
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I Cor. XV, 21, 27. ↩
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Zweiundzwanzig Bücher über den Gottesstaat (BKV)
23. Über die Begriffe: „seelischer Leib und geistiger Leib“ (1 Kor. 15, 44.) und „sterben in Adam“ und „belebt werden in Christo“ (Ebd. 15, 22.).
Band 16, S. 726Wie nämlich unser jetziger Leib, der eine lebendige Seele hat, aber noch nicht den belebenden Geist, als seelisch gilt und doch nicht eine Seele ist, sondern ein Leib, so heißt der Auferstehungsleib ein geistiger, ohne daß wir ihn deshalb für einen Geist halten dürften. Vielmehr wird er ein Leib sein, der Wesenheit nach Fleisch, aber durch den belebenden Geist aller Schwerfälligkeit und Vergänglichkeit des Fleisches überhoben. Da wird der Mensch nicht mehr erdhaft, sondern himmlisch sein; nicht als wäre der von der Erde genommene Leib nicht er selbst, sondern weil er durch des Himmels Gabe nunmehr von einer Art sein wird, daß er sich zum Bewohnen des Himmels eignet, und zwar ohne seine Natur zu verlieren, lediglich durch Änderung seiner Beschaffenheit. Jedoch der erste Mensch, erdhaft aus der Erde1, ward zur lebenden Seele erschaffen, nicht zum belebenden Geist; das war ihm als Lohn des Gehorsams vorbehalten. Sein Leib also, der zur Abwehr von Hunger und Durst Speise und Trank brauchte und nicht durch jene vollkommene und unauflösliche Unsterblichkeit vor dem Tode bewahrt und in Jugendblüte erhalten wurde, sondern durch den Lebensbaum, war ohne Zweifel nicht ein geistiger, sondern ein seelischer Leib, jedoch hätte er nicht sterben sollen, wenn der Mensch nicht durch die Sünde der von Gott vorhergesagten und angedrohten Strafe verfallen wäre. So aber wurde der Mensch, ohne daß ihm außerhalb des Paradieses die Nahrungsmittel vorenthalten worden wären, jedoch unter Entziehung des Lebensbaumes, der Zeit und dem Alter als Beute überlassen zur Auflösung wenigstens jenes Lebens, das er im Paradies, hätte er nicht gesündigt, ewig hätte haben können, wenn auch zunächst in einem seelischen Leibe, bis dieser ein geistiger geworden wäre zum Lohn für geleisteten Gehorsam. Obwohl wir Band 16, S. 727daher auch den allbekannten Tod, die Trennung von Leib und Seele, einbegriffen erachten in die Drohung2: „An welchem Tage ihr davon esset, werdet ihr sterben“, so braucht es doch nicht widersinnig zu erscheinen, wenn sie nicht am selben Tage, da sie die verbotene und todbringende Speise genossen, die gänzliche Trennung vom Leibe erfuhren. An jenem Tage trat bei ihnen vielmehr durch Verschlechterung und Verderbung der Natur und die wohlverdiente Entziehung des Lebensbaumes die Unvermeidbarkeit des Todes, auch des leiblichen, ein, die uns hinwieder schon angeboren ist. Daher heißt es beim Apostel3 nicht: Der Leib zwar wird dem Tode anheimfallen um der Sünde willen, sondern: „Der Leib zwar ist gestorben um der Sünde willen, der Geist jedoch ist Leben um der Gerechtigkeit willen“. Und er schließt daran die Worte4: „Wenn aber der Geist dessen, der Christum von den Toten erweckt hat, in euch wohnt, so wird der, welcher Christum von den Toten erweckt hat, auch eure sterblichen Leiber beleben durch seinen in euch wohnenden Geist“. Zum belebenden Geist also wird alsdann der Leib werden, der jetzt lebendige Seele ist und gleichwohl vom Apostel als tot bezeichnet wird, weil er bereits in die Unvermeidbarkeit des Todes verwickelt ist. Im Paradies dagegen war er zwar nicht belebender Geist, aber doch (in einer Weise) lebendige Seele, daß man ihn nicht als tot hätte bezeichnen können, da er sich die Unvermeidbarkeit des Todes erst durch Begehung der Sünde zuziehen sollte. Während nun Gott einerseits den Tod der Seele, der eintrat durch sein Verlassen der Seele, andeutete durch die Frage: „Adam wo bist du?“5 und andrerseits den Tod des Leibes, der eintritt durch Scheiden der Seele, andeutete in den Worten6: „Staub bist du und zu Staub sollst du werden“, hat er vom zweiten Tod wohl deshalb nichts gesagt, weil er ihn mit Rücksicht auf das Neue Testament, wo Band 16, S. 728der zweite Tod in aller Deutlichkeit geoffenbart wird, noch verborgen wissen wollte. Zunächst sollte nur der erste Tod, der allen gemeinsame, als Folge der in dem Einen allen gemeinsam gewordenen Sünde hervortreten; der zweite Tod dagegen ist ja nicht allen gemeinsam im Hinblick auf die, „die nach dem Ratschluß berufen sind, die er“ schon voraus „vorhergewußt und vorherbestimmt hat“, wie der Apostel sagt7, „gleichförmig zu werden dem Bilde seines Sohnes, damit er der Erstgeborene sei unter vielen Brüdern“, die Gottes Gnade durch den Mittler von dem zweiten Tode erlöst hat.
Daß nun der erste Mensch in einem seelischen Leibe erschaffen worden, darüber spricht sich der Apostel ebenfalls aus; um nämlich das, was jetzt seelisch ist, zu unterscheiden von dem Geistigen, das in der Auferstehung eintreten wird, sagt er8: „Gesäet wird (der Leib) in Verweslichkeit, auferstehen wird er in Unverweslichkeit; gesäet wird er in Schmach, auferstehen wird er in Herrlichkeit, gesäet wird er in Schwachheit, auferstehen wird er in Kraft; gesäet wird ein seelischer Leib, auferstehen wird ein geistiger Leib“. Sodann fügt er zum Beweise dessen bei: „Gibt es einen seelischen Leib, so gibt es auch einen geistigen Leib“. Und um klar zu machen, was ein seelischer Leib sei, sagt er: „So steht auch geschrieben9: Es ward der erste Mensch zu einer lebendigen Seele“. Damit wollte er also klar machen, was ein seelischer Leib sei, obschon die Schrift vom ersten Menschen, Adam genannt, da ihm durch Gottes Hauch die Seele erschaffen ward, nicht sagt: Es ward der Mensch in einem seelischen Leibe, sondern: „Es ward der Mensch zu einer lebendigen Seele“. Den seelischen Leib des Menschen also will der Apostel verstanden wissen in dem Schriftwort: „Es ward der erste Mensch zu einer lebendigen Seele“. Wie aber der geistige Leib zu verstehen sei, erklärt er in den anschließenden Worten: „Der letzte Adam ward zu einem Band 16, S. 729belebenden Geist“, ohne Zweifel auf Christus anspielend, der nunmehr von den Toten so auferstanden ist, daß er fürder überhaupt nicht mehr sterben kann. Und endlich folgen die Worte: „Doch nicht zuerst das Geistige, sondern das Seelische, dann das Geistige“. Und damit gibt er noch viel deutlicher zu erkennen, daß er an den seelischen Leib gedacht hat bei dem Schriftwort, der erste Mensch sei zur lebendigen Seele geworden, und an den geistigen Leib bei seinen eigenen Worten: „Der letzte Adam ward zum belebenden Geist“. Denn voran geht der seelische Leib, wie der erste Adam einen hatte, wenn auch nicht einen dem Tode verfallenen ohne vorangegangene Sünde, und wie wir jetzt einen haben, mit insofern veränderter und verschlechterter Natur, als für ihn nach der Sünde nunmehr die Unvermeidbarkeit des Todes als Folge eingetreten ist (einen solchen zunächst zu haben ließ sich auch Christus herab zu unserem Besten, nicht aus Notwendigkeit, sondern aus Machtvollkommenheit); dann erst kommt der geistige Leib, wie er bereits vorangegangen ist in Christus als unserm Haupte, in seinen Gliedern aber folgen wird durch die schließliche Auferstehung der Toten.
Im Anschluß daran gibt der Apostel sodann den in die Augen springenden Unterschied zwischen diesen beiden „Menschen“ an: „Der erste Mensch aus Erde ist irdisch, der zweite Mensch ist vom Himmel. Wie der irdische, so auch die irdischen; wie der himmlische, so auch die himmlischen. Und wie wir das Ebenbild des irdischen angezogen haben, so wollen wir auch das Ebenbild dessen anziehen, der im Himmel ist“. Der Apostel meint das in dem Sinne, daß es jetzt in uns vor sich gehen möge durch die Wirkung des Sakramentes der Wiedergeburt, wie er an einer andern Stelle sagt10: „Ihr alle, die ihr in Christo getauft seid, habt Christum angezogen“; in Wirklichkeit aber wird es sich erst vollenden, wenn auch in uns das, was seelisch ist durch die Geburt, durch die Auferstehung geistig geworden ist. Denn „der Hoffnung nach sind wir gerettet worden“, um mich wieder seiner Worte11 zu bedienen. Das Ebenbild Band 16, S. 730des irdischen Menschen haben wir angezogen durch die Vererbung der Übertretung und des Todes auf dem Wege der Zeugung; das Ebenbild des himmlischen Menschen werden wir anziehen durch die Gnade der Verzeihung und des ewigen Lebens, die Wirkung der Wiederzeugung, und zwar allein auf dem Wege über den „Mittler zwischen Gott und den Menschen, den Menschen Christus Jesus“12. Ihn versteht er unter dem himmlischen Menschen, weil er vom Himmel kam, um sich mit dem Leibe irdischer Sterblichkeit zu bekleiden und so diesen Leib mit himmlischer Unsterblichkeit auszustatten. Und himmlisch nennt er auch andere, weil sie durch Gnade Glieder Christi werden, so daß Christus mit ihnen eins ist wie Haupt und Leib. Das spricht er im nämlichen Briefe13 deutlicher also aus: „Durch einen Menschen der Tod, und durch einen Menschen die Auferstehung von den Toten. Wie nämlich in Adam alle sterben, so werden hinwieder in Christo alle lebendig gemacht werden“; nunmehr im geistigen Leibe natürlich, der zum belebenden Geiste wird; „alle“ übrigens, nicht weil alle, die in Adam sterben, Glieder Christi sein werden (der weitaus größere Teil davon wird vielmehr mit dem zweiten, ewig währenden Tode bestraft), sondern deshalb ist in beiden Satzgliedern „alle“ gesetzt, weil man nur in Christo durch einen geistigen Leib belebt wird, wie man nur in Adam dem seelischen Leibe nach stirbt. Demnach ist durchaus nicht anzunehmen, daß wir bei der Auferstehung einen Leib erhalten werden, wie ihn der erste Mensch vor der Sünde hatte, und die Worte: „Wie der irdische [Mensch], so die irdischen“ dürfen auch nicht bezogen werden auf etwas, was durch Begehung der Sünde herbeigeführt worden ist. Denn irrig wäre die Ansicht, der Mensch hätte vor der Sünde einen geistigen Leib gehabt, der erst infolge der Sündenschuld in einen seelischen verwandelt worden wäre. Wer das meinte, würde die Worte des großen Lehrers zu wenig beachten: „Gibt es einen seelischen Leib, so gibt es auch einen geistigen; Band 16, S. 731so steht auch geschrieben: Es ward der erste Mensch zu einer lebendigen Seele“. Das ist doch nicht erst nach der Sünde so geworden, da es sich hier um die ursprüngliche Beschaffenheit des Menschen handelt, für die der heilige Apostel dieses Zeugnis des Gesetzes aufruft, um das Vorhandensein eines seelischen Leibes darzutun.