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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Civitate Dei

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La cité de dieu

CHAPITRE XIV.

L’ORGUEIL DE LA TRANSGRESSION DANS LE PÉCHÉ ORIGINEL A ÉTÉ PIRE QUE LA TRANSGRESSION ELLE-MÊME.

Mais l’orgueil le plus condamnable est de vouloir excuser les péchés manifestes, comme fit Eve, quand elle dit : « Le serpent m’a trompée, et j’ai mangé du fruit de l’arbre »; et Adam, quand il répondit : « La femme que vous m’avez donnée m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé1 ». On ne voit point qu’ils demandent pardon de leur crime, ni qu’ils en implorent le remède. Quoiqu’ils ne le désavouent pas, à l’exemple de Caïn2, leur orgueil, néanmoins, tâche de le rejeter sur un autre, la femme sur le serpent, et l’homme sur la femme. Mais quand le péché est manifeste, c’est s’accuser que de s’excuser. En effet, l’avaient-ils moins commis pour avoir agi, la femme sur les conseils du serpent, et l’homme sur les instances de la femme? comme s’il y avait quelqu’un à qui l’on dût plutôt croire ou céder qu’à Dieu !


  1. Gen. III, 13, 12. ↩

  2. Gen, IV, 9. ↩

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De civitate Dei (CCSL)

Caput XIV: De superbia transgressoris, quae ipsa fuit transgressione deterior.

Sed est peior damnabiliorque superbia, qua etiam in peccatis manifestis suffugium excusationis inquiritur; sicut illi primi homines, quorum et illa dixit: serpens seduxit me, et manducaui, et ille dixit: mulier, quam dedisti me cum, haec mihi dedit a ligno, et edi. nusquam hic sonat petitio ueniae, nusquam inploratio medicinae. nam licet isti non sicut Cain quod commiserunt negent, adhuc tamen superbia in aliud quaerit referre quod perperam fecit: superbia mulieris in serpentem, superbia uiri in mulierem. sed accusatio potius quam excusatio uera est, ubi mandati diuini est aperta transgressio. neque enim hoc propterea non fecerunt, quia id mulier serpente suadente, uir muliere inpertiente commisit, quasi quidquam deo, cui uel crederetur uel cederetur, anteponendum fuit.

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