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La cité de dieu
CHAPITRE XX.
COMMENT LA POSTÉRITÉ DE CAÏN EST RENFERMÉE EN HUIT GÉNÉRATIONS, ET POURQUOI NOÉ APPARTIENT A LA DIXIÈME DEPUIS ADAM.
Quelqu’un dira : Si celui qui a écrit cette histoire avait l’intention, dans le dénombrement de ces générations, de nous conduire d’Adam par Seth jusqu’à Noé, sous qui arriva le déluge, et de Noé à Abraham, auquel l’évangéliste saint Matthieu commence les générations qui mènent à Jésus-Christ, roi éternel de la Cité de Dieu, quel était son dessein dans le dénombrement de celles de Caïn, et jusqu’où prétendait-il aller? Je réponds : jusqu’au déluge, où toute la race des habitants de la cité de la terre fut engloutie, mais réparée par les enfants de Noé. Quant à cette société d’hommes qui vivent selon l’homme, elle subsistera jusqu’à la fin du siècle dont Notre-Seigneur a dit : « Les enfants de ce siècle engendrent et sont engendrés1 ». Mais, pour la Cité de Dieu qui est étrangère en ce siècle, la régénération la conduit à un siècle dont les enfants n’engendrent ni ne sont engendrés. Ici-bas donc, il est commun à l’une ou à l’autre cité d’engendrer et d’être engendré, quoique la Cité de Dieu ait dès ce monde plusieurs milliers de citoyens qui vivent dans la continence; mais l’autre en a aussi quelques-uns qui les imitent en cela, bien qu’ils soient dans l’erreur sur tout le reste. A cette société appartiennent aussi ceux qui, s’écartant de la foi, ont formé diverses hérésies, et qui, par conséquent, vivent selon l’homme et non selon Dieu. Les gymnosophistes des Indes qui, dit-on, philosophent nus au milieu des forêts, sont de ses citoyens; et néanmoins ils s’abstiennent du mariage2. Aussi la continence n’est-elle un bien que quand on la garde pour l’amour du souverain bien qui est Dieu. On ne voit pas toutefois que personne l’ait pratiquée avant le déluge, puisque Enoch même, ravi du monde pour son innocence, engendra des fils et des filles, et entre autres Mathusalem qui continue l’ordre des générations choisies.
Pourquoi compte-t-on un si petit nombre d’individus dans les générations de Caïn, si elles vont jusqu’au déluge et si les hommes en ce temps-là étaient en état d’avoir des enfants d’aussi bonne heure qu’aujourd’hui ? Si l’auteur de la Genèse n’avait pas eu en vue quelqu’un auquel il voulût arriver par une suite de générations, comme c’était son dessein à l’égard de celle de la postérité de Seth, qu’il voulait conduire jusqu’à Noé, pour reprendre ensuite l’ordre des générations jusqu’à Abraham, qu’était-il besoin de passer les premiers-nés pour arriver à Lamech, auquel finit cette généalogie, c’est-à-dire à la huitième génération depuis Adam, et à la septième depuis Caïn, comme si de là il eût voulu passer à quelque autre généalogie pour arriver ou au peuple d’Israël, en qui la Jérusalem terrestre même a servi de figure à la Cité céleste, ou à Jésus-Christ comme homme, qui est le Dieu suprême élevé au-dessus de toutes choses3, béni dans tous les siècles, et le fondateur et le roi, de la Jérusalem du ciel; qu’était-il besoin, dis-je, d’en user de la sorte, attendu que toute la postérité de Caïn fut exterminée par le déluge? Cela pourrait faire croire que ce sont les premiers-nés qui sont nommés dans cette généalogie. Mais pourquoi y a-t-il si peu de personnes, si, comme nous l’avons dit, les hommes avaient des enfants en ce temps-là d’aussi bonne heure qu’ils en ont à présent? Supposé qu’ils eussent tous trente ans quand ils commencèrent à en avoir, comme il y a huit générations en comptant Adam et les enfants de Lamech, huit fois trente font deux cent quarante ans. Or, est-il croyable qu’ils n’aient point eu d’enfants tout le reste du temps jusqu’au déluge? Et, s’ils en ont eu, pourquoi l’Ecriture n’en fait-elle point mention? Depuis Adam jusqu’au déluge, il s’est écoulé deux mille deux cent soixante-deux ans4, selon nos livres, et mille six cent cinquante-six, selon les Hébreux. Lors donc que nous nous arrêterions à ce de?nier nombre comme au véritable, si de mille six cent cinquante-six ans on retranche deux cent quarante, restent mille quatre cents ans et quelque chose de plus. Or, peut-on s’imaginer que la postérité de Caïn soit demeurée pendant tout ce temps-là sans avoir des enfants?
Mais il faut se rappeler ici ce que nous avons dit, lorsque nous demandions comment il se peut faire que ces premiers hommes, qu n’avaient aucun dessein de garder la continence, se soient pu contenir si longtemps. Nous avons en effet montré qu’il y a deux moyens de résoudre cette difficulté : ou et disant que, comme ils vivaient si longtemps ils n’étaient pas sitôt en âge d’engendrer, et que les enfants dont il est parlé dans ces généalogies ne sont pas les aînés, mais ceux qu servirent à perpétuer l’ordre des génération, jusqu’au déluge. Si donc dans celles de Caïn l’auteur de la Genèse n’a pas eu cette intention comme dans celles de Seth, il faudra avoir recours à l’autre solution, et dire qu’en ce temps-là les hommes n’étaient capables d’avoir des enfants qu’après cent ans. Il s peut faire néanmoins que cette généalogie de Caïn n’aille pas jusqu’au déluge, et que l’Ecriture sainte, pour quelque raison que j’ignore, ne l’ait portée que jusqu’à Lamech et à ses enfants. Indépendamment de cette réponse que les hommes avaient des enfants plus tard en ce temps-là, il se peut que la cité bâtie pat Caïn ait étendu au loin sa domination et ail eu plusieurs rois de père en fils, les uns après les autres, sans garder l’ordre de primogéniture. Caïn a pu être le premier de ces rois; son fils Enoch, qui donna le nom au siège de cet empire, le second; le troisième, Gaïdad, fils d’Enoch; le quatrième, Manihel, fils de Gaïdad; le cinquième, Mathusaël, fils de Manihel; et le sixième, Lamech, fils de Mathusaël, qui est le septième depuis Adam par Caïn. Il n’était pas nécessaire que les aînés succédassent à leurs pères; le sort, ou le mérite, ou l’affection du père appelait indifféremment un de ses fils à la couronne. Rien ne s’oppose à ce que le déluge soit arrivé sous le règne de Lamech et l’ait fait périr avec les autres. Aussi voyons-nous que l’Ecriture ne désigne pas un seul fils de Lamech, comme dans les générations précédentes, mais plusieurs, parce qu’il était incertain quel devait être son successeur, si le déluge ne fût point survenu.
Mais de quelque façon que l’on compte les générations de Caïn, ou par les aînés, ou par les rois, il me semble que je ne dois pas passer sous silence que Lamech, étant le septième en ordre depuis Adam, l’Ecriture, qui lui donne trois fils et une fille, parle d’autant de ses enfants qu’il en faut pour accomplir le nombre onze, qui signifie le péché. En effet, comme la loi est comprise en dix commandements, d’où vient le mot décalogue, il est hors de doute que le nombre onze, qui passe celui de dix, marque la transgression de la loi, et par conséquent le péché. C’est pour cela que Dieu commanda5 de faire onze voiles de poil de chèvre dans le tabernacle du témoignage, qui était comme le temple portatif de son peuple pendant son voyage, attendu que cette étoffe fait penser aux péchés, à cause des boucs qui doivent être mis à la gauche. Aussi, lorsque nous faisons pénitence, nous nous prosternons devant Dieu couverts d’un cilice, comme pour dire avec le Psalmiste : « Mon péché est toujours présent devant moi6 » . La postérité d’Adam par le fratricide Caïn finit donc au nombre de onze, qui signifie le péché; et ce nombre est fermé par une femme, dont le sexe a donné commencement au péché par lequel nous avons tous été assujétis à la mort. Et ce péché a été suivi d’une volupté charnelle qui résiste à l’esprit; d’où vient que le nom de cette fille de Lamech signifie volupté. Mais le nombre dix termine les générations descendues d’Adam par Seth jusqu’à Noé. Ajoutez à ce nombre les trois fils de Noé, dont deux seulement furent bénis, et l’autre fut réprouvé à cause de ses crimes, vous aurez douze: nombre illustre dans les Patriarches et dans les Apôtres, et composé des parties du nombre sept multipliées l’une par l’autre, puisque trois fois quatre et quatre fois trois font douze. Dans cet état de choses, il nous reste à voir comment ces deux lignées, qui, par des générations distinctes, marquent les deux cités, l’une des hommes de la terre, et l’autre des élus, se sont ensuite tellement mêlées ensemble que tout le genre humain, à la réserve de huit personnes, a mérité de périr par le déluge.
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Luc, XX, 34. ↩
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Voyez plus haut, livre XIV, ch. 17. Comp. Apulée, Florides, p. 343 de l’édit. d’Elmenhorst; Porphyre, De abst. anim., livre iv, cap. 17. ↩
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Rom. IX, 5. ↩
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Eusèbe, saint Jérôme, Bède, et d’autres encore qui se fondent sur la version des Septante, comptent vingt ans de moins que saint Augustin. Peut-être, selon la conjecture de Vivès, n’y a-t-il ici qu’une erreur de copiste, le signe XL pouvant être aisément pris pour le signe LX. ↩
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Exod. XXVI, 7. ↩
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Ps. L, 5. ↩
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Zweiundzwanzig Bücher über den Gottesstaat (BKV)
20. Der Unterschied in der Zahl der Geschlechtsfolgen, wonach Kains Nachkommenschaft in acht Zeugungsreihen von Adam ab ihr Ende erreicht, während Noe bei dem andern Zweig von demselben Stammvater Adam ab der zehnten Zeugungsreihe angehört.
Band 16, S. 847Man kann die Frage auf werfen: „Wenn der Verfasser dieser Geschichte mit der Erwähnung der aus Adam über dessen Sohn Seth hervorgegangenen Zeugungsreihen zu Noe und damit zur Sündflut zu gelangen beabsichtigte, von wo aus wiederum die Stammtafel aufgestellt und verfolgt werden sollte bis herab auf Abraham, mit dem der Evangelist Matthäus seine Geschlechtsfolgen beginnen läßt, um schließlich zu Christus zu gelangen, dem ewigen König des Gottesstaates, was beabsichtigte dann der Verfasser mit den Zeugungsreihen aus Kain, und welches war der Zeitpunkt, bis zu dem er sie herabführen wollte?“ Darauf ist zu erwidern: Bis zur Sündflut, durch die das ganze Geschlecht des Weltstaates vernichtet ward; es lebte jedoch wieder neu auf unter der Nachkommenschaft Noes. Denn stets wird es diesen Weltstaat und die Genossenschaft von Menschen geben, die nach dem Menschen leben, und sie wird nicht aufhören bis zum Ende dieser Welt, das der Herr im Auge gehabt hat, als er sagte1: „Die Kinder dieser Welt zeugen und werden geboren“. Den Gottesstaat dagegen, der auf dieser Welt in der Fremde ist, führt eine Wiedergeburt in eine andere Welt, deren Kinder weder zeugen noch geboren werden. Hienieden also ist zeugen und geboren werden beiden Staaten gemeinsam, obschon der Gottesstaat auch hienieden viele tausend Bürger zählt, die sich des Zeugungswerkes enthalten; aber auch der Weltstaat zählt infolge einer Art Nachahmung solche Bürger, die freilich Irrwege wandeln. Denn zum Weltstaat gehören auch jene, die vom Glauben des Gottesstaates abwichen und verschiedenerlei Häresien gründeten; sie leben nämlich nach dem Menschen, nicht nach Gott. Auch die indischen Gymnosophisten2, die nackt in den Wildnissen Indiens Band 16, S. 848philosophieren, wie man sich erzählt, sind Weltstaatbürger, und sie enthalten sich des Zeugens. Denn nur dann ist dies sittlich gut, wenn es geschieht im Glauben an das höchste Gut, das Gott ist. Indes hat vor der Sündflut niemand nachweislich solche Enthaltung geübt; vielmehr zeugte selbst Enoch, der siebente Abkömmling von Adam her, der Hinweggenommene, dem der Tod erspart blieb, Söhne und Töchter, ehe er hinweggenommen ward; darunter Mathusalam, über den die Reihenfolge der denkwürdigen Zeugungen läuft.
Warum also wird eine so geringe Zahl von Geschlechtsfolgen angegeben in der von Kain ausgehenden Stammtafel, wenn diese doch bis zur Sündflut herabgeführt werden sollte und die der Geschlechtsreife vorangehende Lebenszeit nicht von langer Dauer war, so daß man etwa hundert Jahre und darüber nicht zu Nachkommenschaft gelangen konnte? Denn wenn der Verfasser dieses Buches nicht eine bestimmte Person im Auge hatte, auf die die Folge der Zeugungen auszumünden hatte, wie er in der von Seth ausgehenden Stammtafel auf Noe lossteuerte, von dem aus dann wieder eine gebundene Stammreihe folgen sollte, so fiel jeder Grund dahin, die erstgeborenen Söhne zu übergehen, um auf Lamech zu gelangen, mit dessen Söhnen dieser Stammbaum endigt, und zwar in der achten Geschlechtsfolge von Adam her und in der siebenten von Kain her; die ganze Nachkommenschaft Kains wurde ja durch die Sündflut vernichtet; es gab also weiter keine Möglichkeit, an dieses Stammbaumende wieder anzuknüpfen, um so auf das Volk Israel zu gelangen, in welchem selbst das irdische Jerusalem ein prophetisches Bild für den himmlischen Staat abgab, oder auf Christus, „dem Fleische nach, welcher ist Gott über alles, hochgelobt in Ewigkeit“3, Schöpfer und Regent des himmlischen Jerusalems. Man sollte darum meinen, daß in diesem Stammbaum jeweils die Erstgeborenen aufgezählt wären. Warum also sind ihrer so wenige? Es können doch bis zur Sündflut nicht bloß diese sieben oder acht gewesen sein, da die Urväter nicht bis zu hundertjähriger Band 16, S. 849Dauer der Geschlechtsreife vom Zeugungswerke feierten und auch für damals nicht eine nach dem Verhältnis der Langlebigkeit erst spät eintretende Geschlechtsreife anzunehmen ist. Sie mögen also im Durchschnitt dreißig Jahre alt gewesen sein, als sie Kinder zu zeugen begannen, so ergeben sich 8 x 30 Jahre [da es, Adam miteingerechnet, bis herab zu den Kindern Lamechs acht Geschlechtsfolgen sind]= 240 Jahre; haben sie dann in der ganzen übrigen Zeit nach Ablauf dieser 240 Jahre bis zur Sündflut nicht mehr gezeugt? Und wenn, aus welchem Grund hat der Verfasser der Kainitenliste die späteren Zeugungsreihen nicht aufführen wollen? Von Adam bis zur Sündflut berechnen sich nach unserm Text 2262 Jahre, nach dem hebräischen 1656 Jahre. Halten wir nun die niedrigere Zahl für die richtigere, so sind von 1656 Jahren 240 abzuziehen; wie wäre es glaublich, daß Kains Nachkommenschaft die 1400 Jahre und etliche hindurch, die als Rest bleiben bis zum Zeitpunkt der Sündflut, von Zeugungen habe abstehen können?
Indes erinnere sich, wer das befremdlich findet, an die doppelte Lösung, die ich vorgeschlagen habe4 auf die Frage, wie es doch möglich sei, anzunehmen, daß jene Urzeitmenschen so viele Jahre hindurch von Erzeugung von Nachkommenschaft hätten Umgang nehmen können: entweder durch die Annahme spät eintretender Geschlechtsreife nach Maßgabe der damaligen Langlebigkeit, oder durch die Annahme, die in den Geschlechtsfolgen erwähnten Söhne seien nicht eben gerade die Erstgeborenen, sondern die, über welche allein der Verfasser zu dem gelangen konnte, auf den er lossteuerte, wie zu Noe in der Sethitenliste. Demnach wird bei der Kainitenliste, falls sich keiner darbietet, auf den der Verfasser abzielte, zu dem er unter Übergehung der Erstgeborenen nur über die aufgeführten Zwischenglieder gelangen konnte, eben nur die Annahme spät eintretender Geschlechtsreife übrig bleiben, so daß man also bei den Kainiten erst im Alter von etwas über hundert Jahren mannbar und zeugungsfähig geworden Band 16, S. 850wäre, wobei dann die Reihe der Geschlechter über die Erstgeborenen liefe und bis zur Sündflut zu einer entsprechend großen Zahl von Jahren gelangte. Immerhin ist aber auch möglich, daß dieser Staat, den wir als Weltstaat bezeichnen, aus einem tiefer liegenden und mir unbekannten Grund in einer nur bis zu Lamech und dessen Kindern fortlaufenden Zeugungsfolge vorgeführt werden sollte und der Verfasser des Buches davon Abstand genommen hätte, die übrigen Zeugungen zu erwähnen, die bis zur Sündflut noch eingetreten sein konnten. Möglicherweise ist auch die Stammtafel nicht über die Erstgeborenen geführt worden — so daß die Annahme so spät eintretender Geschlechtsreife sich wieder erübrigte —, sondern ist anzunehmen, daß die Stadt, die Kain auf den Namen seines Sohnes Enoch gründete, weithin geherrscht und Könige gehabt, nicht mehrere zumal, sondern nur je einen, solang dieser am Leben war, und daß sich die jeweils regierenden Könige ihre Nachfolger gezeugt hätten. Der erste dieser Könige mochte Kain selbst gewesen sein, der zweite sein Sohn Enoch, auf dessen Namen die Stadt gegründet wurde, in der er herrschen sollte; der dritte Gaidad, den Enoch gezeugt hat; der vierte Mevia, den Gaidad gezeugt hat; der fünfte Mathusael, den Mevia gezeugt hat; der sechste Lamech, den Mathusael gezeugt hat als den siebenten von Adam ab über Kain. Dabei brauchten nicht gerade die Erstgeborenen der Könige ihren Vätern in der Regierung nachzufolgen, sondern es konnte ein anderes Erbrecht gelten, wonach etwa der zur Nachfolge gelangte, den Herrschertüchtigkeit auf Grund einer für einen Erdenstaat nützlichen Fähigkeit oder irgendein Zufall ausfindig machen ließ, oder namentlich der jeweilige Liebling des Vaters. Vielleicht noch bei Lebzeiten Lamechs und während seiner Regierung ist dann die Sündflut eingetreten und hat demnach ihn zu verderben vorgefunden samt allen anderen Menschen, die nicht in der Arche waren. Es ist ja weiter nicht auffallend, wenn infolge verschiedener Größe der auf die einzelnen Geschlechtsfolgen treffenden Jahresmengen die beiden Stammeszweige nicht die gleiche Zahl von Geschlechtsfolgen aufzuweisen haben in der langen Zeit Band 16, S. 851von Adam bis zur Sündflut, sondern der Zweig über Kain sieben, der über Seth zehn Geschlechtsfolgen; Lamech ist, wie gesagt, der siebente von Adam ab, Noe der zehnte; und so mag der Grund, weshalb bei Lamech nicht bloß ein Sohn wie bei den übrigen genannt ist, sondern deren mehrere, darin zu suchen sein, daß es ungewiß war, welcher ihm nach dem Tode in der Regierung gefolgt wäre, wenn noch eine Regierungszeit übrig geblieben wäre zwischen Lamech und der Sündflut.
Doch wie immer es sich verhalten mag mit dem Ablauf der Stammreihe aus Kain, ob er den Erstgeborenen folgt oder den Königen, keinesfalls glaube ich mit Stillschweigen übergehen zu dürfen, daß Lamech zwar als der siebente von Adam aus erscheint, daß aber von ihm soviel Kinder miterwähnt sind, bis die Elfzahl voll wird, durch die die Sünde bezeichnet wird. Es sind nämlich drei Söhne und eine Tochter hinzugefügt. Seine Frauen mögen etwas anderes zu bedeuten haben, nicht etwas, was an dieser Stelle hervorzuheben wäre. Denn hier ist die Rede von den Zeugungen; von seinen Frauen ist indes die Abstammung nicht angegeben. Also weil das Gesetz in der Zehnzahl verkündet wird — woher jener denkwürdige Dekalog —, so bezeichnet in der Tat die Elfzahl, weil sie die Zehnzahl überschreitet, die Übertretung des Gesetzes und demnach die Sünde. Deshalb wurde für das Zelt des Zeugnisses, das dem Volke Gottes auf der Wanderung als eine Art beweglichen Tempels diente, die Anschaffung von elf härenen Decken vorgeschrieben5. Die härene Decke erinnert nämlich an die Sünden im Hinblick auf die Böcke, die zur Linken stehen werden; das bekennend werfen wir uns im härenen Gewand zu Boden, als wollten wir damit sagen gleich dem Psalmisten6: „Und meine Sünde ist allzeit vor mir“. Adams Nachkommenschaft über den verbrecherischen Kain endigt also mit der Elfzahl, durch welche die Sünde bezeichnet wird; und die Schlußziffer trifft auf ein Weib, auf jenes Geschlecht, mit dem der Anfang der Sünde gemacht worden ist, durch die wir Band 16, S. 852alle dem Tode verfallen. Es kam aber dahin, daß auch die Lust des Fleisches folgte, das dem Geiste sich widersetzen sollte. Und wirklich bedeutet der Name der Tochter Lamechs, Noemma, soviel wie Lust. In den Geschlechtsfolgen über Seth dagegen findet sich von Adam bis Noe die gesetzliche Zehnzahl. Zu ihr kommen noch drei hinzu, die Söhne Noes, von denen der eine fiel, die beiden andern aber vom Vater gesegnet wurden, so daß unter Ausschaltung des Verworfenen und Hinzuzählung der Bewährten auch eine bedeutsame Zahl erscheint, die Zwölfzahl, ausgezeichnet durch die Zahl der Patriarchen wie der Apostel und merkwürdig wegen der miteinander vermehrten Bestandteile der Siebenzahl. Denn die Zwölfzahl ergibt sich aus 3 x 4 oder 4 x 3. Doch genug davon; es obliegt mir nun, ins Auge zu fassen und darzulegen, wie sich diese doppelte Stammreihe, die in ihren gesonderten Zeugungsfolgen die beiden Staaten andeutet, den der Erdgeborenen und den der Wiedergeborenen, im Lauf der Zeit so vermischt und miteinander verschmolzen hat, daß das gesamte Menschengeschlecht mit Ausnahme von vier Menschen für die Sündflut reif war.