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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430)

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La cité de dieu

CHAPITRE XXIV.

DE LA DISCORDE CIVILE QU’ALLUMA L’ESPRIT SÉDITIEUX DES GRACQUES.

Le signal des guerres civiles fut donné par les séditions qu’excitèrent les Gracques à l’occasion des lois agraires. Ces lois avaient pour objet de partager au peuple les terres que la noblesse possédait injustement; mais vouloir extirper une injustice si ancienne, c’était une entreprise non-seulement périlleuse, mais encore, comme l’événement l’a prouvé, des plus pernicieuses pour la république. Quelles funérailles suivirent la mort violente du premier des Gracques, et, peu après, celle du second! Au mépris des lois et de la hiérarchie des pouvoirs, c’étaient la violence et les armes qui frappaient tour à tour les plébéiens et les patriciens. On dit qu’après la mort du second des Gracques, le consul Lucius Opimus, qui avait soulevé la ville contre lui et entassé les cadavres autour du tribun immolé, poursuivit les restes de son parti selon les formes de la justice et fit condamner à mort jusqu’à trois mille hommes d’où l’on peut juger combien de victimes avaient succombé dans la chaleur de la sédition, puisqu’un si grand nombre fut atteint par l’instruction régulière du magistrat. Le meurtrier de Caïus Gracchus vendit sa tête au consul son pesant d’or; c’était le prix fixé avant ce massacre, où périt aussi le consulaire Marcus Fulvius avec ses enfants.

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Zweiundzwanzig Bücher über den Gottesstaat (BKV)

24. Die Bürgerunruhen infolge der Aufstände der Gracchen.

Den Anfang des Unheils unter der Bürgerschaft machten die durch die Agrargesetze hervorgerufenen Aufstände der Gracchen. Sie wollten nämlich die Ländereien, die der Adel zu Unrecht besaß, unter das Volk aufteilen. Aber schon war es äußerst gefährlich, ja, wie die Tatsachen zeigen, höchst verderbenbringend, sich an die Beseitigung eines alten Unrechtes zu wagen. Wieviel Leichen gab es, als der ältere Gracchus ermordet Band 1, S. 175wurde! wieviele, als ihm sein Bruder nicht lange hernach folgte! Denn nicht auf Grund von Gesetzen noch auf Anordnung der Behörden, sondern in Verwirrung und blutigen Zusammenstößen wurden Adelige und Leute aus dem Volk erschlagen. Nach der Ermordung des jüngeren Gracchus ging der Konsul L. Opimius, der den bewaffneten Aufstand gegen ihn in der Stadt veranlaßt und nach Überwältigung und Beseitigung des Gracchus und seiner Genossen ein ungeheures Blutbad unter der Bürgerschaft angerichtet hatte, nunmehr mit Gerichtsprozessen — er führte nämlich die Untersuchung — gegen die übrigen vor und soll deren 3000 aus der Welt geschafft haben. Daraus läßt sich ermessen, welche Unzahl von Opfern der regellose Waffengang gefordert haben mag, wenn schon die scheinbar ordnungsgemäße gerichtliche Untersuchung so vielen das Leben kostete. Der Mörder des Gracchus verkaufte dessen Kopf nach dem Gewicht um Gold an den Konsul; dieser Lohn war vor dem Gemetzel festgesetzt worden, bei dem auch der frühere Konsul M. Fulvius mit seinen Söhnen fiel.

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