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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Contra Faustum Manichaeum

Edition Masquer
Contra Faustum Manichaeum libri triginta tres

18.

Quid habes igitur, haeretica vanitas, unde te putes posse convincere non de Christo esse praedictum: Suscitabo illis prophetam de fratribus ipsorum similem tibi, quando ne hinc quidem potes, quod dissimilem ostendis? Aliis enim causis et nos similem ostendimus. An quia propheta dictus est, qui et homo esse dignatus est, et tam multa futura praedixit? p. 459,20 Nisi forte aliud est propheta quam homo ultra humanas coniecturas futura praenuntians. Unde et ipse de se ipso ait: Non est propheta sine honore nisi in patria sua<(i>. Sed de te videro, qui te convictum paulo ante confessus es, cum dixisti, quod te ad credendum evangelio professio tua fecit obnoxium. Iudaeus ipse procedat in medium, qui cervicem a iugo Christi male liberam tollit et ideo sibi adhuc fas putat dicere: mentitus est Christus vester; nihil de illo scripsit Moyses*.

Traduction Masquer
Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE XVIII. LE CHRIST A ÉTÉ PROPHÈTE.

Sur quel fondement donc, ô vaniteuse hérésie, espères-tu prouver que ce n'est point au Christ que se rapporte cette prédiction «Je leur susciterai, du milieu de leurs frères, un prophète semblable à toi », quand tu ne le peux pas même par les dissemblances que tu cherches à faire ressortir? Car, sous les autres points de vue, nous montrons la ressemblance. Est-ce parce qu'on donne le nom de prophète à celui qui a daigné se faire homme, et a prédit tant de choses à venir? A moins peut-être qu'un prophète ne soit autre chose qu'un homme qui annonce l'avenir au-delà des prévisions humaines. C'est pourquoi le Christ a dit de lui-même : « Un prophète n'est pas sans honneur, si ce n'est dans sa patrie[^1] ». Mais je reviendrai à toi, qui t'es tout à Meure avoué vaincu, quand tu as dit que ta profession t'oblige à croire à l'Evangile. Faisons comparaître le juif qui, dans sa fausse liberté, se soustrait au joug du Christ, et se croit pour cela encore endroit de dire : Le Christ a menti, Moïse n'a rien écrit qui le regarde.

  1. Matt. XIII, 57.
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