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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Contra Faustum Manichaeum

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Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE II. COMBIEN L'OBJECTION DE FAUSTE EST RIDICULE.

Augustin. La longueur de notre réponse précédente nous autorise à abréger celle-ci. Je pense, en effet, que celui qui l'a lue doit rire d'un homme qui débite de telles extravagances et ose encore dire que les Prophètes hébreux n'ont pas annoncé le Christ ; quand le nom même du Christ n'a existé que chez ce seul peuple, qu'il y a été exclusivement réservé au roi et au prêtre[^1], et qu'il n'en a disparu que lors de l'avènement de celui qu'ils figuraient[^2]. Que les Manichéens eux-mêmes nous disent de qui ils ont appris ce nom. Si c'est de Manès, je demande pourquoi ils ont cru à Manès, pour ne rien dire des autres; je demande pourquoi dès Africains ont cru à un Perse, quand Fauste blâme les Romains, les Grecs, ou d'autres peuples d'avoir cru à des Prophètes hébreux, à des étrangers, en ce qui concerne le Christ, et prétend que les prédictions de la Sibylle, d'Orphée ou de tout autre oracle païen seraient plus propres à inspirer la foi au Christ-: oubliant qu'on ne récite celles-ci dans aucune église, tandis que les Prophètes hébreux sont connus de tous les peuples et amènent une foule innombrable de fidèles à la foi chrétienne. Mais dire que l'es prophéties hébraïques sont incapables de déterminer les gentils à croire au Christ, quand nous voyons toutes les nations croire au Christ à cause de ces prophéties, c'est porter la folie jusqu'au ridicule.

  1. Ex. XXIX ; I Rois, X, 1 ; Ex. XIX.

  2. Dan. IX, 24.

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Gegen Faustus

2.

Augustinus antwortete: Die Ausführlichkeit der vorangehenden Antwort (Buch 12) erlaubt es mir, diesmal nur kurz zu antworten. Denn jeder, der sie gelesen hat, hat wohl nur noch Spott übrig für diesen Mann, der so irre daherredet und immer noch behauptet, die Hebräischen Propheten hätten Christus, den Sohn Gottes nicht angekündigt, wo doch der Titel christus bei den Hebräern als einzigem Volk sowohl im Königtum wie im Priestertum höchsten sakralen Wert besass (cf. 373,3; exod. 29,7 ff.; I reg. 10,1), und dort nie seine Geltung einbüsste, bis er selber kam, der in jenen Gesalbten modellhaft vorgebildet war. Die Manichäer aber mögen uns erklären, von wem sie selber den Namen Christus erfahren haben! Wenn sie sagen: Von Mani, dann frage ich sie, warum sie als Afrikaner, von andern ganz zu schweigen, diesem Mani, einem Perser, Glauben schenkten, wo doch Faustus die Griechen und Römer und andere Völker dafür tadelt, wenn sie den Hebräischen Propheten, die ja für sie Fremde seien, in ihren Aussagen über Christus Glauben schenken, und behauptet, die Weissagungen der Sibylle und des Orpheus und weiterer heidnischer Seher seien geeigneter, ihnen den Glauben an Christus zu vermitteln (378,28 ff.), wobei er nicht beachtet, dass diese in keiner einzigen Gemeinde vorgelesen werden, während die Hebräischen Propheten bei sämtlichen Völkern in hohem Ansehen stehen und ganze Heerscharen von Gläubigen zum Heil in Christus führen. Zu behaupten, die Prophetie der Hebräer tauge nicht dazu, Heiden den Glauben an Christus zu vermitteln, obwohl man sieht, dass sämtliche Heidenvölker durch diese Hebräische Prophetie zum Glauben an Christus gelangt ist, ist doch lächerlicher Unsinn.

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