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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Contra Faustum Manichaeum

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Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE II. NE FAUT-IL PAS CROIRE AUSSI CE QU'ORDONNE L'ÉVANGILE ?

Mais, dites-vous, recevoir l'Evangile, ce n'est pas seulement accomplir ce qu'il prescrit, mais encore croire toutes les vérités qui sont consignées, et dont la première est que Dieu est né. De même, pour admettre l'Evangile, ce n'est pas assez de croire que Jésus est; né, il faut en outre faire ce qu'il commande. Mais si vous prétendez que je ne reçois pas l'Evangile, parce que je laisse de côté la génération, je dis que vous ne le recevez pas non plus, et que vous le recevez d'autant moins que vous en méprisez les préceptes. Nous sommes donc jusqu'alors dans une condition égale, sauf à discuter les partis respectifs; et si le mépris que vous faites des préceptes ne vous empêche pas d'affirmer que vous recevez l'Evangile, pourquoi ne pourrais-je pas le dire moi-même tout en rejetant la généalogie? Si recevoir l'Evangile consiste dans ces deux points, comme vous le dites, croire les généalogies, et observer les commandements, de quel droit, vous qui êtes imparfait, jugez-vous un imparfait? L'une de ces deux conditions fait défaut à chacun de nous. Et si, comme c'est plus certain, recevoir l'Evangile, c'est uniquement en observer les divins préceptes, vous êtes injuste à double titre, vous qui, selon le proverbe, n'êtes qu'un déserteur accusant le soldat. Toutefois admettons, puisque vous le voulez, que ces deux points sont les parties d'une foi parfaite, dont l'une consiste dans la parole, c'est-à-dire, à confesser la naissance du Christ, et l'autre dans les oeuvres, ou l'observation des préceptes, ne voyez-vous pas que j'ai choisi la partie la plus pénible et la plus difficile, et vous la partie la plus légère et la plus facile? Rien d'étonnant que la foule du peuple se porte vers vous, et s'éloigne de moi; elle ignore assurément que le règne de Dieu ne réside pas dans la parole, mais dans la vertu. Mais, dites-vous, je regarde cette partie de la foi que vous rejetez, et qui professe que le Christ est né, comme plus efficace et plus propre à procurer le salut des âmes.

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Gegen Faustus

2.

Anerkennen des Evangeliums, sagte er darauf, bedeutet aber nicht nur, das zu tun, was es an Geboten auferlegt hat, sondern auch alles zu glauben, was in ihm geschrieben ist, und als erstes steht da, dass Jesus geboren wurde. Anerkennen des Evangeliums bedeutet aber genau so wenig, nur zu glauben, dass Jesus geboren wurde, sondern auch zu tun, was es an Geboten auferlegt hat. Wenn du also meinst, dass ich deshalb, weil ich die Geburtsgeschichte beiseiteschiebe, das Evangelium nicht anerkenne, anerkennst auch du es nicht, und zwar noch viel weniger als ich, weil du die Gebote missachtest; und somit sind wir vorläufig, bis wir auch die beiden Einzelteile genauer untersucht haben, bei einem Unentschieden angelangt. Anders ausgedrückt: Wenn dich deine Geringschätzung der Gebote nicht daran hindert, das Evangelium anzuerkennen, warum sollte mich die Ablehnung der Genealogie daran hindern? Wenn aber das Anerkennen des Evangeliums, wie du behauptest (p. 272,8), beides erfordert, nämlich den Glauben an die Genealogie und das Einhalten der Gebote, wie kannst du da, selber unvollkommen, mich für unvollkommen erklären? Jedem von uns beiden fehlt eines von den beiden. Wenn dagegen, was der Wahrheit näher kommt, das Anerkennen des Evangeliums einzig darin besteht, die himmlischen Gebote einzuhalten, dann bist du in doppelter Weise unredlich, weil du, wie es im Sprichwort heisst, als Fahnenflüchtiger einen Soldaten beschuldigst. Nun gut, gehen wir einmal davon aus, da du es so willst, dass zu einem vollkommenen Glauben diese beiden Elemente gehören, deren eines im Wort besteht, d.h. im Bekenntnis zur Geburt Christi, das andere im Werk, d.h. in der Beobachtung der Gebote! Du siehst also, wie ich für mich den mühsamen und schwierigeren Teil ausgewählt habe, du aber für dich, schau hin!, den ganz bequemen und leichteren!

Und nicht ohne Grund sucht die Masse bei dir Zuflucht, und geht mir aus dem Weg, natürlich ohne zu wissen, dass das Reich Gottes nicht im Wort, sondern in der Tugend liegt. Warum forderst du mich also heraus, wenn ich mich doch zum schwierigeren Teil des Glaubens aufgemacht habe, um dir, dem Schwächeren, den leichteren Teil zu überlassen?

Um den Seelen das Heil zu verschaffen, erwiderte er, halte ich aber den Teil des Glaubens, den du nicht übernommen hast, d.h. das Bekenntnis, dass Christus geboren wurde, für wirkungsvoller und geeigneter.

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