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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Contra Faustum Manichaeum

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Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE XLV. L'ÉCRITURE RACONTE SOUVENT SANS APPROUVER.

Cependant, nous ne défendons que les saintes Ecritures, et non les péchés des hommes. Mais nous n'entendons pas justifier le fait en question, en ce sens que notre Dieu l'ait ordonné, ou approuvé après qu'il fut commis ni en ce sens que les hommes appelés justes par les saints livres, ne puissent pas pécher s'ils le veulent. Or, Dieu n'ayant rendu aucun témoignage favorable à l'action de Loth dans les livres que les Manichéens rejettent, par quelle folle témérité viennent-ils accuser ces livres, quand il est démontré qu'en beaucoup d'autres de leurs pages de telles actions sont défendues par les commandements de Dieu? Voilà pourquoi la conduite des filles de Loth est simplement racontée, mais non approuvée. Or, parfois, dans le récit, il a fallu exprimer le jugement de Dieu, parfois le taire : là, pour instruire notre ignorance; ici, pour exercer notre habileté et réveiller le souvenir de ce que nous avons appris ailleurs, ou pour secouer notre paresse et nous faire chercher ce que nous ne savons pas encore. Le Dieu, qui sait tirer du bien, même des péchés des hommes, a fait naître, selon son bon plaisir, deux peuples de cet inceste, mais n'a point condamné ses Ecritures à cause des péchés des hommes. Il a manifesté ces faits, mais il n'en est point l'auteur; il nous les a mis sous les yeux, non pour que nous les imitions, mais pour que nous les évitions.

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Gegen Faustus

45.

Indes verteidigen wir ja die Heiligen Schriften, und wir verteidigen nicht die Sünden der Menschen, indem wir fieberhaft nach Argumenten suchen, um die Menschen von der Schuld an dieser Tat reinzuwaschen, etwa in dem Sinn, dass unser Gott so zu handeln befohlen habe, oder ihr Verhalten gebilligt habe, oder in jenen Schriften Menschen als gerecht bezeichnet würden, die, selbst wenn sie es wollten, nicht sündigen könnten. Es zeugt nun aber von einer unglaublichen Verblendung und Willkür, wenn die Manichäer angesichts dessen, dass Gott in den Schriften, die sie anprangern, dieser Tat keinerlei Zeugnis der Rechtfertigung ausstellte, sich anheischig machen, eben diese Tat zum Anlass zu nehmen, um jene Schriften anzuklagen, wo man doch an anderen Textstellen ganz klare Aussagen findet, dass solches Verhalten durch die göttlichen Gebote untersagt ist. So zeigt es sich, dass in diesem Bericht über die Tat der Loth-Töchter ihr Verhalten nur präsentiert, nicht gelobt wurde. In der Tat war es zweckdienlich, einiges unter ausdrücklicher Erwähnung des Urteils Gottes, anderes kommentarlos zu berichten; so soll, wenn das Urteil Gottes mitgeteilt wird, unsere Unwissenheit belehrt, wenn es aber verschwiegen wird, entweder unser Wissen geübt – indem wir uns ins Gedächtnis zurückrufen, was wir an anderer Stelle gelernt haben –, oder aber unsere Trägheit bekämpft werden – indem wir dem nachforschen, was wir noch nicht wissen. Gott, der es versteht, aus bösem Menschenwerk gute Werke zu schaffen, liess hier also aus jenem Samen die Völker hervorgehen, die in seinem Plan standen (cf. Gen. 19,37 f.), ohne seine eigenen Schriften wegen der Sünden der Menschen zu verurteilen. Er hat uns diese Taten ja vor Augen gestellt, sie nicht begangen, und er mahnte, sie zu meiden, und schlug sie nicht zur Nachahmung vor.

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