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Works Augustine of Hippo (354-430) Contra Faustum Manichaeum

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Gegen Faustus

11.

Unsere Kirche aber, welche die Lehre des Apostels vor der Falschheit der Schlange, die dich verdorben hat, warnt, weil sie diese als reine Jungfrau zu Christus hinführen will (cf. II Kor. 11,2), diese Kirche anerkennt den Gott der Propheten als den wahren Gott, als ihren Gott. Seiner Endverheissung (438,10) glaubt sie ohne Sorge, nachdem sie schon so viele seiner Verheissungen erfüllt sieht; und niemand behauptet, sie habe die Propheten, auf die sie sich in den Schriften der Juden beruft, nach Kenntnis der Gegenwart selber erfunden. Was gibt es Unglaublicheres als die Verheissung, die Abraham empfangen hat (gen. 22,18): In deinem Nachkommen werden alle Völker gesegnet sein? Und welche Verheissung ist deutlicher in Erfüllung gegangen als diese? Und dies ist gewiss die Endverheissung, die der Prophet kurz in folgende Worte fasst (Ps. 83,5): Glückselig, die wohnen in deinem Haus; sie werden dich preisen in alle Ewigkeit. Denn wenn einmal aller Mangel zu Ende, und der letzte Feind, der Tod, entmachtet sein wird (cf. I Kor. 15,26), wird ihnen in sorglosem Dasein das immerwährende Lob Gottes obliegen, und keiner wird hier mehr hinzukommen, und keiner wird von hier weggehen. Dies beschreibt der Prophet an anderer Stelle mit folgenden Worten (Ps. 147,1 f.): Lobe, Jerusalem, den Herrn, preise deinen Gott, Sion, denn er verstärkte die Riegel deiner Tore, er segnete deine Kinder, die in dir wohnen. Wenn die Tore geschlossen sind, wird niemand eintreten, niemand wird hinausgehen. Ähnlich sagt auch der Bräutigam selber im Evangelium zu den törichten Jungfrauen, die noch anklopfen, dass er ihnen nicht öffnen werde (cf. Mt. 25,11 f.). Dieses Jerusalem, die heilige Kirche, die Braut Christi, wird in der Apokalypse des Johannes noch beredter und ausführlicher beschrieben. Und die reine Jungfrau würde jener prophetischen Verheissung (Ps. 147,1 f.) kaum Glauben schenken, wenn sie nicht bereits erfüllt sähe, was ihr durch dieselbe Prophetie für die jetzige Zeit vorhergesagt wurde (Ps. 44,11 ff.): Höre Tochter, sieh her und neige dein Ohr und vergiss dein Volk und das Haus deines Vaters. Denn der König verlangt nach deiner Schönheit, er ist ja dein Gott, und die Töchter von Tyrus werden ihn mit ihren Gaben verehren; deinem Antlitz werden huldigen die Reichen des Volkes. Die ganze Herrlichkeit der Königstochter kommt von innen, sie ist in bunter Pracht umhüllt mit goldenen Quasten; es werden zum König geführt die Jungfrauen in ihrem Gefolge, ihre Freundinnen werden zu dir geführt, unter Jubel und Freude werden sie zum Tempel des Königs geleitet. An Stelle deiner Väter werden dir Söhne geboren, du wirst sie zu Fürsten machen über das ganze Land; sie werden deiner eingedenk bleiben Generation für Generation; darum werden die Völker dich lobpreisen auf ewig und für alle Zeiten. Du aber, du Unglückselige, die du von der Schlange verdorben wurdest, wann endlich willst du auch nur darüber nachzudenken, was denn diese Schönheit der Königstochter, die von innen kommt (ib. 14) eigentlich ist? Damit ist nämlich die Reinheit des Denkens gemeint, etwas was bei dir so verdorben ist, dass dir die Augen nur aufgingen (cf. Gen. 3,7), um Sonne und Mond zu verehren, als ob du durch das gerechte Urteil Gottes vom Baum des Lebens – was nichts anderes bedeutet als die ewige und innerliche Weisheit –, verstossen wärest, und nichts anderes mehr als Wahrheit und Weisheit bezeichnen und betrachten könntest als jenes Licht, das du mit zugekniffenen Augen aufnimmst, ins Unermessliche vergrösserst, in mythischen Bildern endlos abwandelst und in deinem schamlosen Geist hin und her wälzest. Das sind deine durch und durch verabscheuungswürdigen Hurereien! Und trotzdem sagt die Wahrheit geduldig: Denk darüber nach und kehre zu mir zurück. Kehre zu mir zurück und du wirst geläutert werden; du wirst wieder heil werden, wenn du über dich selbst erschrickst und in meine Arme kommst. Hör darauf, das sagt die echte Wahrheit, die nicht in vorgetäuschten Gestalten mit dem Volk der Finsternis kämpfte, und die dich nicht vorgetäuschtem Blut loskaufte 

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Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE XI. PROMESSES DE DIEU ACCOMPLIES. INVITATION PRESSANTE À REVENIR À LA VÉRITÉ.

Mais celle que l'Apôtre désire présenter à son unique Epoux, le Christ, comme une chaste vierge, et qu'il tient en garde contre l'astuce du serpent qui l'a perdue, celle-là reconnaît le Dieu des Prophètes, le vrai Dieu, son Dieu; elle attend en toute confiance l'accomplissement de ses dernières promesses, elle qui en a déjà tant vu se réaliser dont elle goûte les fruits; et personne ne s'avise de dire que les prophéties qu'elle lit dans les livres hébreux ont été fabriquées à son usage pour les besoins du temps. Car quoi de plus incroyable que cette promesse faite à Abraham : « Toutes les nations seront bénies en ta postérité[^2]?» Et quoi de plus certain que son accomplissement ? Or, la dernière promesse est celle que le Prophète résume en ce peu de mots: « Heureux ceux qui habitent dans votre maison ! ils vous loueront dans les siècles des siècles[^3] ». En effet, quand tous les besoins auront cessé, quand la mort, le dernier ennemi, sera détruite[^4], les élus en paix n'auront plus qu'à louer Dieu sans fin, dans cette demeure où personne n'entrera plus, comme personne n'en sortira plus. C'est ce que le Prophète exprime ailleurs : « Jérusalem, loue unanimement le Seigneur; Sion, loue ton Dieu, parce qu'il a fortifié les barrières de tes portes, et béni tes enfants dans ton sein[^1]». Les portes une fois fermées, personne n'entrera, personne ne sortira. C'est ainsi que l'Epoux lui-même dit dans l'Evangile aux vierges folles qu'il ne leur ouvrira pas, quoiqu'elles frappent[^5]. Cette Jérusalem, la sainte Eglise, l'épouse du Christ, est décrite plus au long dans l'Apocalypse de Jean. Permis à la chaste vierge de ne pas croire à cette promesse prophétique, si elle ne goûte déjà pas l'accomplissement de celle qui lui a été faite en ce temps par le même Prophète : « Ecoutez, ô ma fille! voyez, prêtez l'oreille et oubliez votre peuple et la maison de votre père : car le roi sera épris de votre beauté, parce qu'il est lui-même votre Dieu, et les filles de Tyr viendront l'adorer en lui offrant des présents, les riches de la terre imploreront vos regards. Toute la gloire de la fille du roi est intérieure ; ses vêtements sont resplendissants d'or et de broderie; à sa suite des vierges seront présentées au roi, ses compagnes vous seront présentées, on les amènera avec joie et allégresse dans le temple du roi. Pour vous, à la place de vos pères, il vous est né des enfants; vous les a établirez princes sur toute la terre; ils se souviendront de votre nom de génération en génération; pour cela, les peuples chanteront vos louanges pendant l'éternité et les siècles des siècles[^6] ». Mais toi, infortunée victime du serpent, quand chercheras-tu seulement à comprendre ce que c'est que cette beauté intérieure de la fille du roi? Eh bien ! c'est la chasteté de l'esprit que tu as perdue, au point que tes yeux se sont ouverts pour aimer et adorer le soleil et la lune ; que, par un juste jugement de Dieu, tu as été séparée de l'arbre de vie, qui est la sagesse éternelle et intérieure, et que tu n'as plus estimé et appelé vérité et sagesse que cette lumière qui entre dans les yeux mal ouverts, s'accroît à l'infini, prend mille formes chimériques et fabuleuses, et où s'égare ton âme impudique. Ce sont là tes fornications, exécrables au plus haut point. Et cependant, songes-y patiemment et reviens à moi, dit la Vérité. Reviens à moi; et tu seras purifiée, restaurée, si tu te perds pour toi et te rejettes en moi. Ecoute cela: car c'est ce que te dit la Vérité, laquelle n'a point lutté sous des formes trompeuses avec le peuple des ténèbres et ne l'a pas racheté au prix d'un sang imaginaire.

  1. Gen. XXII, 18.

  2. Ps. LXXXIII, 5.

  3. I Cor. XV, 26.

  4. Ps. CXLVII, 1, 2.

  5. Matt. XXV, 12.

  6. Ps. XLIV, 11, 18.

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Gegen Faustus
Reply to Faustus the Manichaean Compare

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