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Gegen Faustus
21.
War etwa das Gesetz, das den Ehebruch verbot (cf. Exod. 20,18; deut. 5,18), bei jenen Gerechten aus der Frühzeit nur halbfertig, bis es vom Herrn mit dem Zusatz vervollständigt wurde, niemand dürfe eine Frau auch nur in begehrlicher Absicht ansehen (cf. Mt. 5,28)? Du hast ja jene Aussage Christi folgendermassen wiedergegeben (499,2; cf. Mt. 5,27 f.): ‛Ihr habt gehört, dass gesagt wurde: Du sollst nicht die Ehe brechen; ich aber sage euch, nicht einmal gierig danach sollt ihr sein’. Das ist, wie du sagtest, die Vollendung des Gebotes. Gib doch die Worte des Evangeliums im reinen Wortlaut wieder, verwässere nicht mit deinen eigenen Worten, was da gesagt wurde, und sieh dann, was du über jene Gerechten aus der frühesten Zeit denkst! Es heisst da (Mt. 5,27 f.): Ihr habt gehört, dass gesagt wurde: Du sollst nicht die Ehe brechen. Ich aber sage euch: wer eine Frau auch nur in begehrlicher Absicht ansieht, hat mit ihr bereits Ehebruch begangen in seinem Herzen. Heisst das nun für dich, dass Seth oder Enoch oder ähnliche Gerechte in ihrem Herzen Ehebruch trieben, und somit ihr Herz entweder kein Tempel Gottes war, oder aber im Tempel Gottes Ehebruch getrieben wurde? Wenn du vor dieser Aussage zurückschreckst, wie kannst du dann behaupten, auch in diesem Punkt habe erst Christus mit seinem Kommen das Gesetz jener Gerechten vollkommen gemacht, da es doch schon damals bei ihnen vollständig war?
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Contre Fauste, le manichéen
CHAPITRE XXI. LA LOI QUI DÉFEND L'ADULTÈRE ÉTAIT DÉJÀ COMPLÈTE CHEZ LES ANCIENS JUSTES.
Est-ce par Hagard la loi qui défend l'adultère qui aurait été incomplète chez les anciens justes, jusqu'à ce que, pour la compléter, le Seigneur soit venu défendre de porter sur une femme même un regard de convoitise? Car c'est en ce sens que tu as rappelé ce passage : « Vous avez entendu qu'il a été dit : Tu ne commettras pas d'adultère; mais je vous dis de ne pas même convoiter ». « C'est un complément », dis-tu. Explique clairement ces paroles mêmes de l'Evangile, n'y mêle pas les tiennes pour les affaiblir, et cois ce que tu penses de ces justes de l'antiquité la plus reculée. « Vous avez entendu, dit le Sauveur, qu'il a été dit: Tu ne commettras pas d'adultère; mais moi je vous dis que quiconque aura regardé une femme pour la convoiter, a déjà commis l'adultère dans son cœur[^1] ». Est-ce que ces justes, Seth ou Enoch, ou d'autres semblables, commettaient l'adultère en leur coeur? Leur cœur n'était-il pas le temple de Dieu, ou commettaient-ils l'adultère dans le temple de Dieu? Tu n'oses pas le dire. Comment le Christ aurait-il complété sur ce point par son avènement une loi qui était déjà complète chez eux ?
- Ex. XX, 14; Matt. V, 27,28.