• Home
  • Works
  • Introduction Guide Collaboration Sponsors / Collaborators Copyrights Contact Imprint
Bibliothek der Kirchenväter
Search
DE EN FR
Works Augustine of Hippo (354-430) Contra Faustum Manichaeum

Translation Hide
Gegen Faustus

7.

Denn als der Apostel seine Anweisungen über die heilige Liebe gab, die der Ehemann seiner Ehefrau schuldet, nahm er als Muster die Seele, die ihren Körper liebt. Er sagte da (Eph. 5,28 f.): Wer seine Ehefrau liebt, liebt sich selber; denn keiner hat je sein eigenes Fleisch gehasst, sondern er nährt und pflegt es wie Christus seine Kirche. Lasst einmal sämtliche Geschöpfe, deren Substanz fleischlich ist, an eurem Auge vorbeigehen! Beachtet nun, wie diese naturgegebene Gemeinschaft darauf hinwirkt, dass jedes Lebewesen, das zu seinem Wohl jene Einheit verwirklicht hat (cf. 574,17), sein Fleisch liebt! Das trifft nämlich nicht nur für die Menschen zu, welche – falls sie richtig leben – neben der Sorge für das Wohl ihres Fleisches dazu noch die fleischlichen Regungen nach den Bedürfnissen des Geistes zähmen und zügeln. Nein, auch die Tiere fliehen den Schmerz und fürchten den Tod, und sie gehen allem, was jenen organischen Zusammenhalt der Körperglieder und das Band, das Fleisch und Geist harmonisch miteinander verbindet, zerreissen und zerstören kann, so schnell sie können aus dem Weg; auch sie nähren und hegen also ihr Fleisch, wie der Apostel sagt (Eph. 5,28 f.): Denn keiner hat je sein eigenes Fleisch gehasst, sondern er nährt und hegt es wie Christus die Kirche. Beachtet, von wo der Apostel ausgeht, und wohin er aufsteigt! Erkennt, wenn ihr dazu fähig seid, welche Gaben die Schöpfung, angefangen von den himmlischen Mächten bis hin zu den Wesen aus Fleisch und Blut, von ihrem Schöpfer empfängt, die Schöpfung, die ihre Grenzen hat in der Fülle des Universums, ihre Schönheit in der Mannigfaltigkeit der Gestalten, ihre Ordnung in der Abstufung der Dinge.

Translation Hide
Contre Fauste, le manichéen

CHAPITRE VII. LA LOI DE LA CONSERVATION EST UNIVERSELLE.

En effet, en prescrivant l'amour chaste, tel que le mari doit l'avoir pour sa femme, l'Apôtre en cherche le modèle dans l'amour que l'homme se porte à lui-même : « Celui », dit-il, « qui aime sa femme s'aime lui-même ; car personne n'a jamais haï sa chair, mais on la nourrit et on la soigne, comme le Christ l'Eglise[^1] ». Mais quoi ! vous avez sous les yeux toute substance charnelle : voyez comme la nature tient à maintenir cette loi de l'union et de la conservation chez tous les animaux, et fait que chacun aime sa chair. Et cela n'existe pas seulement chez les hommes, qui, quand ils vivent en règle, né se contentent pas de pourvoir à la santé de leur corps, mais en répriment les mouvements charnels et les assujétissent à l'empire de la raison; es animaux eux-mêmes fuient la douleur, craignent la mort : tout ce qui pourrait détruire l'harmonie de leurs membres, briser le lien qui unit leur âme à leur corps, ils l'évitent avec toute l'agilité possible, et nourrissent et soignent leur chair. « Car », dit l'Apôtre, « personne ne hait sa chair, mais on la nourrit et on la soigne, comme le Christ l'Eglise ». Considérez les choses du point de vue où Paul s'est placé ; voyez, Si vous le pouvez, quelle force la création tire du Créateur, à commencer par ces magnificences célestes et en descendant jusqu'à la chair et au sang, où elle se complète et se termine, embellie par la variété de ses formes et réglée par les espèces différentes des êtres qui la composent.

  1. Eph. V, 28, 29.
  Print   Report an error
  • Show the text
  • Bibliographic Reference
  • Scans for this version
Editions of this Work
Contra Faustum Manichaeum libri triginta tres Compare
Translations of this Work
Contre Fauste, le manichéen
Gegen Faustus
Reply to Faustus the Manichaean Compare

Contents

Faculty of Theology, Patristics and History of the Early Church
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Imprint
Privacy policy