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Reply to Faustus the Manichaean
15.
Hence there is no force in the analogy which Faustus institutes between Christ's pointing out to us what to believe and what to reject in the Old Testament, in which He Himself is predicted, and the Paraclete's doing the same to you as regards the New Testament, where there is a similar prediction of Him. There might have been some plausibility in this, had there been anything in the Old Testament which we denounced as a mistake, or as not of divine authority, or as untrue. We do nothing of the kind; we receive everything, both what we observe as rules of conduct, and what we no longer observe, but still recognize as having been prophetical observances, once enjoined and now fulfilled. And besides, the promise of the Paraclete is found in those books, all the contents of which you do not accept; and His mission is recorded in the book which you shrink from even naming. For, as is stated above, and has been said repeatedly, there is a distinct narrative in the Acts of the Apostles of the mission of the Spirit on the day of Pentecost, and the effect produced showed who it was. For all who first received Him spoke with tongues; 1 and in this sign there was a promise that in all tongues, or in all nations, the Church of after times would faithfully proclaim the doctrine of the Spirit as well as of the Father and of the Son.
-
Acts ii. ↩
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Contre Fauste, le manichéen
CHAPITRE XV. SUR LE PARACLET.
La comparaison de Fauste prétendant que le Paraclet, prophétisé par le Nouveau Testament, vous a enseigné ce qu'il faut en prendre et ce qu'il faut en rejeter, comme le Christ l'a fait pour nous par rapport à l'Ancien Testament qui le prophétisait aussi : cette comparaison, dis-je, est absolument nulle. Elle aurait une apparence de vérité, s'il était rien dans les livres de l'Ancien Testament que clous ne reconnaissions comme dit avec raison, ordonné par le ciel, écrit avec véracité. Or, il n'en est pas ainsi: nous acceptons tout, et ce que nous observons pour bien vivre, et ce que nous n'observons plus, mais que nous savons avoir été prescrit et observé dans des vues prophétiques, et qui sont maintenant accomplies. Ensuite, comme nous lisons dans les livres que vous n'acceptez qu'en partie, que le Paraclet a été promis, ainsi lisons-nous dans le livre que vous craignez même de nommer, qu'il a été envoyé. En effet, comme je vous l'ai rappelé bien des fois et tout à l'heure encore, nous lisons de la manière la plus claire, dans les Actes des Apôtres, que le Saint-Esprit a été envoyé le jour de la Pentecôte et qu'il s'est fait connaître par ses oeuvres. Car ceux qui l'ont reçu les premiers ont parlé toutes les langues[^2] ; signe exprimant la promesse que l'Eglise, qui devait le prêcher en toute vérité comme le Père et le Fils, embrasserait toutes les langues, c'est-à-dire toutes les nations.
- Act. II.