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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Trinitate

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De la trinité

CHAPITRE V.

DES RELATIONS DIVINES.

  1. Nous venons de voir qu’aucune notion d’accident ne peut convenir à Dieu, parce qu’il n’est soumis à aucun changement; et cependant il ne faut pas en conclure que tout ce qui s’énonce de lui se rapporte à la substance. Sans doute, quand il s’agit des créature muables et changeantes, ce qui ne se dit pas de la substance, se dit de l’accident, car en elles tout est accidentel, la grandeur et les autres qualités, puisque ces qualités sont susceptibles de plus et de moins. Ce principe est général et il s’applique aux diverses relations de l’amitié de la famille et de la domesticité, non moins qu’à celles de la ressemblance et de l’égalité. On le retrouve même dans la position et le maintien du corps, dans l’espace et la durée, dans l’action et la passion. Mais en Dieu il n’y a rien d’accidentel, parce qu’il est souverainement immuable, et néanmoins tout ce qui s’énonce de lui, ne s’énonce point de la substance. Ainsi nous distinguons en Dieu le Père d’avec le Fils, et le Fils d’avec le Père; et toutefois nous ne, disons pas qu’en eux cette distinction soit accidentelle, parce qu’éternellement l’un est Père, et l’autre est Fils.

Cependant ce mot, éternellement, ne doit pas être pris dans ce sens que le Fils étant une fois engendré, ne peut pas plus cesser d’être Fils que le Père d’être Père, mais en ce sens que la génération du Fils a toujours existé, et que jamais elle n’a commencé. Et en effet, si la génération du Fils avait eu un commencement, ou si elle pouvait avoir une fin, elle ne serait en lui qu’un accident. De même encore, si le Père était dit Père par rapport à lui-même, et non par rapport au Fils, et si le Fils était dit Fils en excluant toute relation de paternité et de filiation, l’affirmation tomberait sur la substance. Mais il n’en est pas ainsi, parce que le Père n’est Père qu’autant qu’il a un Fils, et que le Fils n’est Fils qu’autant qu’il a un Père : c’est pourquoi ces expressions, Père et Fils, n’expriment en eux qu’une relation de personne à personne; et toutefois cette relation n’est pas en eux un accident, parce que dans le Père et le Fils la paternité et la filiation sont éternelles et immuables. Sans doute autre chose est d’être Père et d’être Fils; cependant cette diversité d’action n’affecte point en Dieu la substance, parce qu’elle s’affirme uniquement de la relation entre les personnes divines. Mais d’autre part, cette relation n’est point en Dieu un pur accident, parce qu’elle est immuable.

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Fünfzehn Bücher über die Dreieinigkeit

5. Kapitel. In Gott gibt es nicht die Kategorie des Akzidens, sondern nur die Kategorien der Substanz und der Relation.

6. Wenn sonach auch keine Aussage über Gott ein Akzidens betreffen kann, weil es ein solches bei Gott nicht gibt, so betrifft doch nicht jede Aussage über ihn die Substanz. Bei den geschaffenen und wandelbaren Dingen muß zwar jede Aussage, welche nicht die Substanz betrifft, ein Akzidens betreffen. Im geschöpflichen Bereich ist nämlich alles ein Akzidens, was verloren oder verringert werden kann, zum Beispiel Größe, Qualität, auch das, was eine Beziehung zu einem anderen in S. 193 sich schließt, so zum Beispiel Freundschaft, Verwandtschaft, Dienstbarkeit, Ähnlichkeit, Gleichheit und Ähnliches, auch Lage, Gestalt, Ort, Zeit, Aktivität, Passivität. In Gott kann jedoch keine Aussage ein Akzidens betreffen, weil in ihm nichts wandelbar ist, und doch betrifft nicht jede Aussage die Substanz. Es kann nämlich eine Aussage über Gott eine Beziehung betreffen, so die Beziehung des Vaters zum Sohne, des Sohnes zum Vater. Es handelt sich dabei nicht um ein Akzidens, weil der eine immer Vater, der andere immer Sohn ist, nicht etwa in dem Sinne, daß der Vater, von dem der Sohn geboren ist, niemals aufhört, Vater zu sein, weil der Sohn niemals aufhört, Sohn zu sein, sondern in dem Sinne, daß der Sohn immer geboren ist und niemals anfing, Sohn zu sein. Hätte der Sohn jemals angefangen, es zu sein, oder würde er jemals aufhören, es zu sein, dann wäre das Sohnsein ein Akzidens. Wenn andererseits der Vater Vater hieße in bezug auf sich selbst, nicht in bezug auf den Sohn, der Sohn Sohn hieße in bezug auf sich selbst, nicht in bezug auf den Vater, so würden die Aussagen: Der eine ist Vater, der andere Sohn, die Substanz betreffen. Weil jedoch der Vater nur deshalb Vater heißt, weil er einen Sohn hat, und der Sohn nur deshalb Sohn heißt, weil er einen Vater hat, so betreffen diese Aussagen nicht die Substanz. Denn es ist nicht jeder von ihnen sich selbst Vater oder Sohn, sondern der eine ist es dem anderen. Auch Akzidenzien betreffen diese Aussagen nicht, weil es sich um ewige und unwandelbare Wirklichkeiten handelt, wenn man vom Vater und Sohne spricht. Wenn daher auch Vater und Sohn verschieden sind, so liegt doch keine Substanzverschiedenheit vor. Denn die Bestimmungen Vater und Sohn betreffen nicht die Substanz, sondern eine Beziehung. Die Beziehung ist aber kein Akzidens, weil sie nicht wandelbar ist.

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Einleitung
On the Trinity - Introductory Essay

Inhaltsangabe

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