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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De Trinitate

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De Trinitate

V.

[V 7] Quapropter etiam spiritus sanctus in eadem unitate substantiae et aequalitate consistit. Sive enim sit unitas amborum sive sanctitas sive caritas, sive ideo unitas quia caritas et ideo caritas quia sanctitas, manifestum est quod non aliquis duorum est quo uterque coniungitur, quo genitus a gignente diligatur generatoremque suum diligat, sintque non participatione sed essentia sua neque dono superioris alicuius sed suo proprio servantes unitatem spiritus in vinculo pacis. Quod imitari per gratiam et ad deum et ad nos ipsos iubemur, in quibus duobus praeceptis tota lex pendet et prophetae. Ita sunt illa tria deus unus, solus, magnus, sapiens, sanctus, beatus. Nos autem ex ipso et per ipsum et in ipso beati quia ipsius munere inter nos unum; cum illo autem unus spiritus quia agglutinatur anima nostra post eum. Et nobis haerere deo bonum est quia perdet omnem qui fornicatur ab eo. Spiritus ergo sanctus commune aliquid est patris et filii, quidquid illud est, aut ipsa communio consubstantialis et coaeterna; quae si amicitia convenienter dici potest, dicatur, sed aptius dicitur caritas; et haec quoque substantia quia deus substantia et deus caritas sicut scriptum est. Sicut autem simul substantia cum patre et filio, ita simul magna et simul bona et simul sancta et quidquid aliud ad se dicitur quoniam non aliud est deo esse et aliud magnum esse vel bonum et cetera sicut supra ostendimus. Si enim minus magna est ibi caritas quam sapientia, minus quam est diligitur sapientia; aequalis est igitur ut quanta est sapientia tantum diligatur. Est autem sapientia aequalis patri sicut supra disputavimus; aequalis est igitur etiam spiritus sanctus, et si aequalis in omnibus aequalis propter summam simplicitatem quae in illa substantia est. Et ideo non amplius quam tria sunt: unus diligens eum qui de illo est, et unus diligens eum de quo est, et ipsa dilectio. Quae si nihil est, quomodo deus dilectio est? Si non est substantia, quomodo deus substantia est?

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De la trinité

CHAPITRE V.

LE SAINT-ESPRIT ÉGAL EN TOUT AU PÈRE ET AU FILS.

  1. C est pourquoi le Saint-Esprit a aussi la même unité de substance et la même égalité. En effet, qu’il soit l’unité ou la sainteté, ou la charité des deux, ou l’unité par la charité, ou la charité par l’unité, il est clair qu’aucun des deux n’est ce qui les unit, ce par quoi celui qui est engendré aime celui qui l’engendre et en est aimé à son tour, et qui fait qu’ils conservent l’unité d’esprit par le lien de la paix (Eph., IV, 3. ), non en vertu d’une communication, mais par leur propre essence, non par la grâce d’un être supérieur, mais par eux-mêmes. Modèle qui est proposé à notre imitation, avec l’aide de la grâce, et vis-à-vis de Dieu et vis-à-vis de nous : toute la loi et les prophètes se rattachant à ces deux commandements ( Matt., XXII, 37-40 ).Ainsi ces trois personnes sont un Dieu unique, seul, grand, sage, saint, heureux. Pour nous, c’est de lui, par lui et en lui que nous sommes heureux, parce qu’il nous donne d’être une seule chose entre nous, et un seul esprit avec lui, vu que notre âme s’attache à lui. Et il nous est avantageux de nous attacher à Dieu, car il perdra tous ceux qui l’abandonnent ( Ps., LXXVII, 28, 27 ). L’Esprit-Saint est donc, quel qu’il soit, commun au Père et au Fils. Mais cette communauté est consubstantielle et coéternelle. Qu’on l’appelle amitié, si on juge l’expression convenable; mais celle de charité vaut mieux. C’est aussi une substance, parce que Dieu est substance et que « Dieu est charité », ainsi qu’il est écrit ( Jean, IV, 16 ). Or, comme cette substance est avec le Père et le Fils, elle est aussi, avec le Père et le Fils, grande, bonne, sainte, et tous ce qui est dans la nature divine : car exister, en Dieu, n’est pas autre chose qu’être grand, bon, etc., ainsi que nous l’avons démontré plus haut. Si, en effet, la charité était là moins grande que la sagesse, la sagesse ne serait pas aimée tout entière; elle est donc égale, et la sagesse est aimée dans toute son étendue. Or, la sagesse est égale au Père, comme nous l’avons expliqué plus haut; donc le Saint-Esprit lui est égal aussi; et s’il lui est égal, il l’est en tout, à cause de la parfaite simplicité qui caractérise cette substance. Voilà pourquoi il n’y a rien en Dieu de plus que trois: l’un aimant celui qui est de lui; l’autre aimant celui de qui il est, et leur amour même. Or, si cet amour n’existe pas, comment « Dieu est-il amour? » Et s’il n’est pas substance, comment Dieu est-il substance?
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Inhaltsangabe

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