25.
Quand donc « s’appuyant sur l’ancienne coutume » nos évêques accueillaient les hérétiques comme l’Eglise les accueille aujourd’hui, c’est-à-dire avec le seul baptême qu’ils avaient reçu dans le schisme, personne n’était en droit de les blâmer et de leur dire : « Dans le principe tous les anciens hérétiques et schismatiques avaient d’abord appartenu à l’Eglise et y avaient reçu le baptême avant de se jeter dans le schisme; voilà pourquoi il n’était nullement nécessaire de les rebaptiser quand ils rentraient dans l’unité».Dès qu’une hérésie existait, dès qu’elle se séparait de la communion catholique, elle pouvait, je ne dis pas le lendemain, mais le jour même conférer le baptême à ceux qui demandaient à entrer dans son sein. Or, selon l’ancienne coutume que personne ne peut révoquer en doute, on recevait les hérétiques sans leur réitérer le baptême; n’est-il donc pas évident que dans le nombre il s’en trouvait qui n’avaient été baptisés que dans le schisme ou l’hérésie?