XXV.
Cet art que l'on appelle dialectique et qui apprend à tirer les conséquences des principes, conséquences vraies si les principes, sont vrais, conséquences fausses si les principes sont faux, cet art, dis-je, jamais la doctrine chrétienne ne l'a redouté; pas plus que l'Apôtre ne l'a redouté sur les lèvres des Stoïciens avec lesquels-i1 n'a pas craint de discuter1. N'est-il pas reçu comme premier principe de la dialectique qu'une conséquence fausse ne peut jamais découler que de prémisses fausses ? Du moment que l'on accepte de telles prémisses, la conséquence doit suivre nécessairement. Rejetez-vous la conséquence? renoncez d'abord au principe. D'un autre côté, si les prémisses sont vraies, quelque fausses ou douteuses n'aient d'abord paru les conséquences, on doit les accepter sans hésitation, sur la foi des prémisses, autrement on prouverait plus d'amour pour la chicane que pour la froide et pure vérité.
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Act. XVII, 16-31. ↩