15.
On nous dit : « La raison défend absolument d'accepter que Dieu nous impute les «péchés d'autrui, lui qui nous pardonne nos « fautes personnelles » .— Oui, Dieu pardonne ainsi, mais à ceux qui déjà ont reçu la régénération spirituelle, et non pas à ceux qui sont seulement engendrés de la chair; et Dieu nous impute aussi des fautes qui, on l'a vu, ne nous sont point étrangères, mais personnelles certainement. Etrangères à l'homme tant qu'il n'existe pas lui-même pour en être chargé en vertu de la transmission, ces fautes lui appartiennent au contraire, dès. qu'il reçoit la génération charnelle, et lui resteront tant qu'il n'en aura pas obtenu la rémission en vertu de la régénération par l'esprit.