38.
Mais pour arriver à cette éminente.perfection qui nous attend, que sommes-nous, ou que méritons-nous ici-bas? Pour rendre ces choses ineffables, l’Apôtre, cherchant des points de comparaison parmi les choses qui nous sont connues, nous appelle de petits enfants comparés à des hommes mûrs. « Lorsque j'étais petit enfant », dit-il, « je parlais comme un petit enfant, je jugeais comme un petit enfant, je pensais comme un petit enfant; maintenant que je suis devenu homme, j'ai dépouillé tout ce qui était du petit enfant ». Il nous dévoile immédiatement sa pensée : « Maintenant », dit-il, « nous voyons comme à travers un miroir et en énigme, mais alors nous verrons face à face; maintenant nous ne connaissons que par partie, mais alors je connaîtrai comme je suis connu1 ».
I Cor. XIII, 11, 12. ↩
