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A Treatise on the soul and its origin
Chapter 10.--His Fourth Error. (See Above in Book I. 6 [VI.] and Book II. 11 [VII.].)
Neither believe, nor say, nor teach that "the soul, by means of the flesh, repairs its ancient condition, and is born again by the very means through which it had deserved to be polluted," if you wish to be a catholic. I might, indeed, dwell upon the strange discrepancy with your own self which you have exhibited in the next sentence, wherein you said that the soul through the flesh deservedly recovers its primitive condition, which it had seemed to have gradually lost through the flesh, in order that it may begin to be regenerated by the very flesh through which it had deserved to be polluted." Here you--the very man who had just before said that the soul repairs its condition through the flesh, by reason of which it had lost its desert (where nothing but good desert can be meant, which you will have to be recovered in the flesh, by baptism, of course)--said in another turn of your thought, that through the flesh the soul had deserved to be polluted (in which statement it is no longer the good desert, but an evil one, which must be meant). What flagrant inconsistency! but I will pass it over, and content myself with observing, that it is absolutely uncatholic to believe that the soul, previous to its incarnate state, deserved either good or evil.
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De l'âme et de son origine
10.
Si vous voulez être catholique, gardez-vous de croire, de dire et d'enseigner que a c'est par la chair que l'âme renaît et recouvre sa première habitude, comme c'est « par la chair qu'elle avait mérité d'être souillée1 ». Je ne relève pas ces autres paroles : «il est donc tout naturel que ce soit par la chair que l'âme recouvre sa première habitude qu'elle semblait avoir perdue peu a à peu par la chair, en sorte que ce soit par la chair qu'elle commence à renaître, comme c'est par elle qu'elle avait mérité d'être souillée». Je m'étonne que vous ayez pu vous contredire aussi formellement et dans des propositions qui se suivent. En effet, vous avez dit un peu plus haut qu'après avoir perdu son mérite antérieur par la chair l'âme recouvre aussi son état primitif par la chair à l'occasion du baptême; maintenant, parlant toujours de cette âme, vous soutenez qu'elle a mérité d'être souillée par la chair ; mériter le mal n'est-ce point s'en rendre digne par une faute antérieure? d'où il suit que cet état primitif de l'âme vous en faites successivement un état d'innocence et un état de péché. Mais sans insister sur une telle contradiction de votre part, il me suffit de déclarer que la doctrine catholique réprouve formellement la croyance à un état antérieur de l'âme, bon ou mauvais.
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Liv. I, n. 6; liv. II, n. 11. ↩