13.
Parlant de la pudeur conjugale, j'ai réellement prononcé, et je ne m'en repens pas; les paroles suivantes que vous citez textuellement: « La pudeur conjugale est un don de Dieu, et c'est à Dieu que doivent la demander ceux qui ne la possèdent pas, comme c'est à Dieu que doivent en faire hommage ceux qui la possèdent ». Nous rendons grâces, non pas, comme vous le dites, « de l'origine de la concupiscence », car cette origine n'est autre chose que le premier péché de l'homme; mais uniquement de la direction » qu'il nous est donné de lui imprimer, et en cela vous avez dit vrai. En effet, vous vous servez de ces deux expressions, « ou la direction, ou l'origine » de la concupiscence. Nous rendons grâces de sa direction, parce que cette concupiscence est vaincue dans sa lutte contre nous. Or, ce qui lutte contre une volonté bonne, ne saurait être bon et pour nier que ce soit le mal, il faudrait ne ressentir en soi. même aucune volonté bonne, seul moyen de n'avoir pas à combattre contre le mal.