XXIII.
Hénoch, dit la Genèse, plût à Dieu, et il ne parut plus (307) sur la terre, parce que Dieu le transféra dans un séjour meilleur (Gen., V.). Ainsi Dieu récompensa le patriarche, en le délivrant de la corruption d’ici-bas. L’Esprit-Saint nous apprend encore, par la bouche de Salomon, que ceux qui sont agréables à Dieu quittent ce monde plus tôt que les autres, de peur qu’en y prolongeant leur séjour, ils n’en contractent la souillure. il a été enlevé, dit le Livre de la Sagesse, de peur que le mal ne corrompît son intelligence. Son âme était agréable à Dieu, et c’est pour cela qu’il s’est empressé de l’enlever du milieu de l’iniquité (Sap., IV.). Les Psaumes nous représentent également l’âme dévote s’élançant vers Dieu avec les ailes de la foi : Que votre demeure est agréable, Ô Dieu des vertus, je soupire après vous, je me hâte vers vos sacrés parvis (Psal., 83.).