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Bibliothek der Kirchenväter
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Œuvres Jean Cassien (360-435) Collationes patrum

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Vierundzwanzig Unterredungen mit den Vätern (BKV)

8. Antwort über die Hilfe Gottes und die Macht des freien Willens.

Daß uns beständig Feinde nachstellen, kann Keiner bezweifeln, der in den Kämpfen des innern Menschen erfahren ist. Aber nur insofern behaupten wir, daß diese unsern Fortschritten entgegen sind, als wir sie zwar für die Brandstifter des Bösen, nicht aber auch für Zwingherren halten. Es könnte ja auch kein Mensch irgend eine Sünde vermeiden, welche diese in unsern Herzen entzünden wollen, wenn ihnen die gleiche grausame Gewalt wäre zum Erzwingen, wie zum Nahelegen der Sünde. Also wie bei Jenen die Macht zur Anreizung steht, so ist uns die Freiheit verliehen, dieselbe zurückzuweisen oder bei ihr stehen zu bleiben. Wenn wir aber deren Macht und Anfechtungen so sehr fürchten, so müssen wir auch anderseits den Schutz und die Hilfe Gottes damit vergleichen, wovon es heißt: 1 „Größer ist Derjenige, der in uns ist, als der in der Welt ist.“ Seine Hilfe streitet mit viel größerer Macht für uns, als S. a481 die Menge Jener gegen uns andringt. Denn Gott flüstert uns nicht nur das Gute ein, sondern er sagt es auch und treibt dazu an, so daß er uns auch zuweilen ohne unser Wollen und Wissen zum Heile zieht. Es steht also fest, daß Niemand vom Teufel betrogen werden könne als Der, welcher es vorzieht, ihm die Beistimmung seines Willens zu gewähren. Das drückt der Prediger deutlich mit diesen Worten aus: „Weil nicht schnell Widerspruch geschieht von denen, die Böses thun, deßhalb ist das Herz der Söhne der Menschen voll vom Bösesthun.“ Es ist also klar, daß Jeder deßhalb sündige, weil den andringenden bösen Gedanken nicht sogleich die Abwehr des Widerspruches entgegen gehalten wird. „Denn,“ heißt es, „widerstehet ihm, und er wird von euch weichen.“ 2


  1. I. Joh. 4, 4. ↩

  2. Jak. 4, 7. ↩

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Conférences de Cassien sur la perfection religieuse

8.

L'ABBÉ SERENUS. Tous ceux qui ont éprouvé les combats de l'homme intérieur, savent de combien d'ennemis nous sommes entourés; mais nous les appelons. des ennemis de notre salut, parce qu'ils nous portent au mal plutôt qu'ils ne nous y obligent. Aucun homme ne pourrait éviter le péché qu'ils nous proposent s'ils avaient autant de force pour nous y contraindre que de malice à nous l'inspirer. Ils ont, il est vrai, le pouvoir de nous tenter ; mais nous avons en nous la liberté de repousser leurs tentations ou d'y consentir. Si nous redoutons leur puissance et leurs attaques, nous devons, d'un autre côté, considérer la protection et le secours de Dieu; car il est dit: « Celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde. » (S. Jean , IV, 4.) La grâce qui combat pour nous est bien plus forte que la multitude des démons qui nous attaquent. Non-seulement Dieu nous inspire le bien, mais il nous aide, il nous pousse à l'accomplir; et quelquefois même, il nous sauve à notre insu et malgré nous. Il est certain que le démon ne peut séduire personne sans le consentement de sa volonté. L'Ecclésiaste le dit clairement : « C'est parce qu'il n'y a pas de résistance en ceux qui font si facilement le mal, que le coeur des enfants des hommes est rempli de malice pour commettre l'iniquité. » (Eccl., VIII.) Il est manifeste que la cause de nos chutes est de ne pas résister sur-le-champ aux mauvaises pensées; car il est dit : e Résistez au démon, et il fuira loin de vous. » ( S. Jacq., IV, 7.)

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Conférences de Cassien sur la perfection religieuse
Vierundzwanzig Unterredungen mit den Vätern (BKV)
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Avant-Propos des Conférences de Cassien sur la perfection religieuse
Einleitung: Vierundzwanzig Unterredungen mit den Vätern

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