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Institutions de Cassien
7. En quoi peut être utile la colère. Exemple de David.
Nous pouvons aussi nous mettre en colère contre la colère que nous avons eue à l'égard de notre frère ; c'est le moyen de résister à ses mauvais conseils, et de l'empêcher de dresser ses embûches au fond de nos âmes. Que le Prophète nous apprenne à nous mettre ainsi en colère. Il était tellement maître de ses sens, qu'il ne voulait pas se venger de ses ennemis que Dieu lui avait livrés. « Mettez-vous en colère, disait-il, et ne péchez pas. » (Ps. IV, 5.)
David avait désiré de l'eau de la citerne de Bethléhem , et les braves de son armée allèrent en chercher à travers les rangs ennemis. Dès qu'il l'eut reçue, il la répandit par terre, en s'irritant contre lui-même. Il fit à Dieu le sacrifice de cette jouissance qu'il s'était promise, et refusa de satisfaire son désir. «Que Dieu me soit favorable, dit-il, et m'empêche de faire une pareille chose. Comment boire le sang de ces hommes qui ont été chercher cette eau en exposant leur vie. » (II. Reg., XXIII, 17.)
Lorsque Sémeï poursuivait David de ses malédictions, et lui jetait des pierres devant tout le monde, son général, Abizaï, fils de Sarvia, voulait venger ses outrages en coupant la tête de l'insolent ; mais le saint roi s'indigna de sa proposition et conserva, dans ses humiliations, toute sa douceur et sa patience. « Enfant de Sarvia, dit-il, que me proposez-vous? Laissez-le, et qu'il me maudisse. Le Seigneur l'a chargé de maudire David, et qui oserait lui dire : Pourquoi agissez-vous ainsi? Vous voyez que mon fils, que j'ai engendré, cherche à me faire mourir. Pourquoi le fils de Gemini ne le ferait-il pas aussi? Laissez-le donc aller, et qu'il me maudisse comme le Seigneur le lui a commandé. Dieu peut-être considèrera mon affliction et me fera du bien pour la malédiction que je supporte aujourd'hui. » (II Reg., XVI,10.)
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Von den Einrichtungen der Klöster (BKV)
7. Einziger Fall der Nothwendigkeit und Heilsamkeit des Zornes.
Wenn wir gerade darüber erregt werden, daß wir von Zorn gegen einen Bruder angewandelt werden, so stoßen wir ganz gewiß in diesem unsern Zorne die Einflüsterungen jenes Zornes von uns und gönnen ihm keine verderblichen Schlupfwinkel im Innern unseres Herzens. Auf diese Weise zu zürnen lehrt uns auch der Prophet (David), der den Zorn in dem Maße aus seinem Gefühle verdrängt hatte, daß er nicht einmal seinen eigenen und noch dazu von Gott in seine Hände gegebenen Feinden Vergeltung angedeihen lassen wollte, indem er1 spricht: „Zürnet, doch sündiget nicht!“ Als er nämlich Wasser aus der Cisterne von Bethlehem gewünscht hatte und es ihm von tapferen Männern mitten durch die Schaaren der Feinde gebracht worden war, goß er es sofort zur Erde. So gegen die wollüstige Leidenschaft seiner Begierde zürnend erstickte er dieselbe, brachte das Wasser Gott dar und erfüllte nicht das Verlangen seiner Lust, indem er sprach: „Der Herr sei mir gnädig, daß ich Das nicht thue. Sollte ich das Blut der Männer trinken, die hingehen auf die Gefahr ihres Lebens?“ Ferner als Semei2 gegen den König David, so daß er es hörte, vor seinem ganzen Gefolge Steine und Fluchworte schleuderte und Abisai, Sarvia’s Sohn, der Heerführer, die Beschimpfung des Königs durch jenes Mannes Enthauptung rächen wollte, ergriff den frommen König eine heilige Entrüstung gegen dessen grausamen Vorschlag, und maßvolle Demuth S. 182 mit Geduld wie Strenge mit unwandelbarer Sanftmuth verbindend rief er aus: „Was habe ich mit euch zu schaffen, Sarvia’s Söhne? — Lasset ihn, er mag lästern; denn der Herr hieß ihn den David lästern. Und wer ist, der es wage zu fragen, warum er Dieß gethan? Sieh’, mein Sohn, der leiblich von mir abstammt, strebt mir nach dem Leben, wie viel mehr nun ein Sohn des Iemini? Lasset ihn, daß er lästere nach des Herrn Geheiß; vielleicht sieht an der Herr meine Bedrängniß und gibt mir Gutes für diese heutige Lästerung.“