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Œuvres Jean Cassien (360-435)

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Institutions de Cassien

13. De la réconciliation avec nos frères.

Souvent nous méprisons nos frères que nous avons blessés et contristés, et nous prétendons que ce n'est pas notre faute s'ils se trouvent offensés. C'est pourquoi le Médecin de nos âmes, qui connaît le secret des coeurs, voulant arracher en nous jusqu'aux racines de la colère, ne nous ordonne pas seulement de pardonner et de nous réconcilier avec nos frères , quand ils nous ont offensés, et de ne conserver aucun souvenir de leurs injures et de leurs offenses, mais il veut encore, quand nous savons qu'ils ont quelque chose contre nous, à tort ou à raison, que nous laissions notre présent , c'est-à-dire que nous cessions notre prière, pour nous hâter d'apaiser notre frère, et pouvoir ensuite offrir à Dieu un sacrifice vraiment pur et sans tache; car Dieu, qui est notre maître à tous, ne peut agréer nos hommages, si, ce qu'il reçoit de l'un, il le perd dans l'autre, à cause du chagrin qui le tourmente. Quelle que soit la cause, c'est toujours une perte qu'il éprouve, puisqu'il désire et veut, de la même manière , le salut de tous ses serviteurs. Lorsque nous ne cherchons pas à apaiser notre frère irrité contre nous, notre prière est aussi inefficace que si nous conservions contre lui un coeur plein d'amertume et de colère.

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Von den Einrichtungen der Klöster (BKV)

13. Von der brüderlichen Versöhnung.

[Forts. v. S. 186 ] Weil wir gewöhnlich die von uns verletzten und betrübten Brüder verachten oder wenigstens mit der Behauptung, sie seien nicht durch unsere Schuld beleidigt worden, verächtlich über sie hinwegsehen, deßhalb will der Seelenarzt, der alles Verborgene kennt, die Veranlassungen zum Zorne mit der Wurzel aus unserm Herzen reissen. Er gebietet uns, wenn wir beleidigt worden sind, nicht nur zu verzeihen und uns mit unserm Bruder zu versöhnen, ohne ferner des Unrechtes und der Beleidigungen gegen uns zu gedenken, sondern auch wenn wir wissen, daß sie, mit Recht oder Unrecht, Etwas gegen uns haben, sollen wir nach seinem Gebote unsere Gabe zurücklassen, d. h. einhalten mit unserm Gebete und zuvor zu ihrer Versöhnung die Hand zu reichen eilen. Wenn so des Bruders Heilung vorher stattgefunden hat, dann sollen wir das reine Opfer unseres Gebetes darbringen. Denn nicht findet Gott, der gemeinsame Herr Aller, Gefallen an unserm Dienste, wenn er wegen des herrschenden Unfriedens Das, was er bei dem Einen empfängt, bei dem Andern verliert. Mag nämlich Schaden nehmen, wer da will, so erleidet Der stets einen Verlust, der auf gleiche Weise aller seiner Diener Heil erwartet und verlangt. Und wenn deßbalb ein Bruder Etwas gegen uns hat, so wird unser Gebet ebenso unwirksam sein, als wenn wir in dem vor Zorn gleichsam schwellenden Geiste die Bitterkeit des Unwillens gegen ihn bewahren.

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Institutions de Cassien
Von den Einrichtungen der Klöster (BKV)
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Avant-Propos et Préface d'Institutions de Cassien

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