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Institutions de Cassien
11. Comment on distingue la bonne tristesse de la mauvaise.
La tristesse sainte qui produit une pénitence efficace est soumise, affable, humble, douce et patiente, parce qu'elle vient de l'amour de Dieu, comme de sa source. Le désir de la perfection fait que l'âme accepte avec empressement les souffrances du corps, et qu'elle s'excite sans cesse à la contrition du coeur. Elle est heureuse cependant et se nourrit de ses espérances. Elle conserve toujours l'onction de la douceur et de la bonté, parce qu'elle possède tous ces fruits de l'Esprit-Saint dont parle l'Apôtre : « Le fruit de l'esprit est la charité, la joie, l'humanité, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la continence. » (Gal., V , 22.) L'autre tristesse, au contraire, est aigre , impatiente, dure, pleine de rancune et d'inutiles chagrins. Elle porte au désespoir celui dont elle s'empare et l'empêche de profiter de la douleur. Elle perd la raison, et non-seulement elle nous prive du secours de la prière, mais elle détruit tous les fruits spirituels que nous devions en attendre.
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Von den Einrichtungen der Klöster (BKV)
11. Unterschied zwischen der nützlichen, von Gott kommenden und der verderblichen, vom Teufel stammenden Betrübniß.
[Forts. v. S. 199 ] Jene Betrübniß, welche Buße zu dauerhafter Seligkeit wirkt, ist gehorsam, freundlich, demüthig, mild, sanft und geduldig, da sie ja aus der Liebe zu Gott kommt. Aus Verlangen nach Vollkommenheit steigert sie sich zu jeglichem körperlichen Schmerze und jeglicher geistigen Zerknirschung. Gewissermaßen freudig und voll Hoffnung auf ihren Fortschritt sproßt sie empor, behält so alle Anmuth der Freundlichkeit und Langmuth, in sich selbst aber besitzt sie alle Früchte des heiligen Geistes, die gleichfalls der Apostel aufzählt:1 „Die Frucht des Geistes aber ist Liebe, Freude, Friede, Langmuth, Güte, Gütigkeit, Treue, Milde, Enthaltsamkeit.“ Die Betrübniß der Welt aber, ganz ungefällig, ungeduldig, hart, voll Grolles und unnützen Kummers und sträflicher Verzweiflung, zieht Den, welchen sie umschlungen hat, von der Thätigkeit und dem heilsamen Schmerze gewaltsam ab; denn sie ist ja unvernünftig und untergräbt nicht nur die Wirksamkeit des Gebetes, sondern vereitelt auch alle genannten Früchte des Geistes, die jene zu spenden weiß.
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Gal. 5, 22. ↩