14. Le travail est un grand remède de l'âme.
L'Apôtre se hâte d'appliquer un remède convenable à ce Mal qui est la source de tous les vices. Il dépose cette sévérité apostolique dont il vient de se servir. Il reprend la douceur, la tendresse d'un père, la compassion d'un médecin, et il cherche à guérir, par ses conseils salutaires, ses enfants malades, en leur disant : « Nous avertissons ceux qui vivent ainsi, et nous les conjurons, par Notre-Seigneur Jésus-Christ, de manger leur pain , en travaillant paisiblement. » (II Thess., III, 42.) Par ce précepte du travail, cet admirable médecin des âmes guérit toutes les plaies que cause la paresse; et il sait bien que toutes les autres maladies qui naissent de cette tige maudite, disparaîtront dès que leur racine sera détruite.