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Werke Hermias der Philosoph (Apologet) (um 200) Gentilium philosophorum irrisio

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Dérision des philosophes paiens

10.

Quant à la terre, en une journée le tour en est fait. Son poids, sa mesure, sa forme, sont soumis à mes calculs ; et je m'assure que, sur cette masse immense, il n'y a pas erreur de la largeur de la main. C'est peu encore (ô puissance de mon génie !), je sais le nombre des étoiles, des poissons, des animaux de tout genre, de toute espèce, de toute famille. Enfin, je jette ce monde dans ma balance, et je vois d'un clin d'œil combien il pèse. Grâce à ces travaux de Titan, mon âme aspire à dominer la nature.

Mais le fils de Néoclès m'avisant : « Eh ! l'ami, tu n'as encore mesuré qu'un seul monde : bagatelle! il y en a des myriades, et de bien plus étendus. » — Me voilà donc obligé d'aller étudier une multitude de cieux, et de nouvelles plaines éthérées. Hâte-toi, me dis-je, prends des provisions pour plusieurs jours ; et en avant à travers les sphères d'Epicure !

D'un élan je m'envole par delà les limites de Téthys et de l'Océan. Arrivé dans un monde nouveau comme dans une capitale étrangère, j'ai tout mesuré en peu d'heures. De là je passe dans un troisième monde, dans un dixième, dans un millième... Mais, ô profondeur infinie ! où donc m'arrêter?

Je le vois enfin, tout n'est que ténèbres, nuit trompeuse, perpétuelle illusion, abîme d'ignorance ! Encore, pour ne rien négliger en fouillant ainsi les mondes, faudrait-il compter jusqu'aux atomes qui leur ont donné naissance : labeur éminemment indispensable, sur lequel repose le bonheur des familles et des empires !

Philosophes, c'est à vous que je présente cette esquisse de vos contradictions. Voyez comme l'objet de votre ardente poursuite fuit devant vous d'une fuite éternelle;1 combien la fin que vous vous proposez est inexplicable et vaine, n'ayant pour point d'appui ni l'évidence, ni le raisonnement!


  1. Il m'a semblé que, par cette belle expression, que j'ose lui emprunter, Pascal avait traduit d'avance. ↩

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Verspottung der nichtchristlichen Philosophen (BKV)

10.

Da neigt sich aber Epikur zu mir und sagt: „Du hast zwar, mein Lieber, eine Welt ausgemessen; es gibt aber deren viele und unermeßliche“. Ich sehe mich daher wiederum gezwungen, viele Himmel, andere Äther, und zwar viele, auszumessen. Nun wohlan! Zögere nicht länger! Versieh dich mit Proviant für einige Tage und verreise nach den Welten Epikurs! Leicht gleite ich über die Grenzen der Welt, Thetis und Ozeanus, hinüber. Ich betrete eine neue Welt, gleichsam eine andere Stadt und vermesse alles in wenigen Tagen; und von hier gehe ich weiter in eine dritte Welt, in eine vierte und fünfte, in eine zehnte, hunderste und tausendste — und wie weit dann noch? Denn bereits umfängt mich allerorts die Finsternis der Unwissenheit, dunkle Täuschung, unbegrenzter Irrtum, endlose Einbildung und unfaßliche Torheit. Es müßte denn sein, daß ich noch in Angriff nähme, selbst die Atome zu zählen, aus denen so viele Welten entstanden sind, damit ich nichts unerforscht lasse, zumal da dieses so notwendige und nützliche Dinge sind, von denen das Heil der Familie und des Staates abhängt.

S. 122 Dies alles bin ich deshalb durchgegangen, um die Widersprüche darzulegen, die in ihren (der Philosophen) Lehren herrschen, und wie sich ihre Erforschung der Dinge ins End- und Raumlose verliert und daß ihr Resultat ohne Begründung und ohne Nutzen ist, da es sich auf keine feste Tatsache und keinen klaren Grund stützt.

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Verspottung der nichtchristlichen Philosophen (BKV)

Inhaltsangabe

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